Maki Kaji est l’homme qui a popularisé le sudoku (数独) en lui donnant son nom japonais dans les années 1980.
Vous connaissez certainement ce jeu où vous devez compléter une grille de 9 sur 9 (81 cases) avec des chiffres allant de 1 à 9 de telle manière qu’aucun n’apparaisse deux fois dans la même ligne, dans la même colonne ou le même sous-carré :
Saviez-vous que le concept originel du jeu s’appelle le Carré latin et a été inventé au XVIIIe siècle en Europe par le mathématicien suisse Leonhard Euler ?
La version moderne du puzzle popularisé au Japon via le nom sudoku par Maki Kaji (鍜治 真起) est différente en raison de sa subdivision en neuf carrés de neuf cases. Il a été popularisé au début des années 1980 via son magazine trimestriel de casse-têtes intitulé Nikoli.
🧩 Biographie du créateur du Sudoku : Maki Kaji
Maki Kaji naît à Sapporo, Hokkaido, le 8 octobre 19514. Son père travaille comme ingénieur dans une entreprise de télécommunications, sa mère est employée dans une boutique de kimonos.
Il abandonne ses études cours de sa première année d’université, après une succession d’emplois, dont ceux de roadie, de serveur et d’ouvrier du bâtiment, il se lance dans l’édition et y connu le succès ! Maki Kaji meurt le 10 août 2021 à l’âge de 69 ans d’un cancer à son domicile de Mitaka, à Tokyo.
Il popularise le sudoku au début des années 1980 via son magazine trimestriel de casse-têtes intitulé Nikoli.
Il l’aura par la suite importée au Japon où le jeu s’est fortement répandu dans le monde grâce à Wayne Gould… Ce juge retraité de Hong-Kong amateur de jeux de patience, a décidé en 1997, après avoir découvert le Sudoku au Japon, d’écrire un programme informatique générant des grilles de Sudoku !
À lire aussi sur dondon.media : 💸 Près de 5% des Japonais sont accros aux jeux de hasard
C’est cependant bien Maki Kaji qui lui a donné son nom japonais Sudoku, contraction de la phrase « les chiffres doivent être seuls », dont les deux kanji peuvent être traduits par « nombres solitaires ».
🚨 Ne manquez pas les derniers articles dondon.media sur le Japon : sur Google Actualités, Twitter, E-mail ou via notre flux RSS.