Le gouvernement japonais a confirmé qu’il ne fera pas respecter les droits d’auteur sur les données utilisées dans la formation des IA.
Alors que le Japon renforce sa législation sur les droits d’auteur et étend les sanctions. Une nouvelle issue du gouvernement a fait fureur ce printemps.
Ls IA pourront utiliser toutes les données, « indépendamment de leur utilisation à but non lucratif ou commercial, qu’il s’agisse d’un acte autre que la reproduction, ou qu’il s’agisse de contenus obtenus à partir de sites illégaux ou autres » au Japon.
🤖 Japon, IA et droit d’auteur
Keiko Nagaoka, ministre japonaise de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie, a confirmé cette position audacieuse lors d’une réunion locale, en déclarant que les lois japonaises ne protégeront pas les matériaux soumis au droit d’auteur utilisés dans les ensembles de données de l’IA.
Le Japon mise donc sur une approche sans droit d’auteur pour rester compétitif. Cette nouvelle fait partie du plan ambitieux du Japon visant à devenir un leader dans le domaine de la technologie de l’IA.
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La décision de ne pas appliquer le droit d’auteur aux données utilisées pour la formation de l’intelligence artificielle soulève d’importantes questions éthiques et juridiques.
D’un côté, cette décision pourrait stimuler l’innovation et la créativité dans le domaine de l’IA, en permettant aux développeurs d’accéder à une vaste gamme de données sans craindre de violer les droits d’auteur.
De nombreux créateurs d’anime et artistes japonais craignent que l’IA ne fasse baisser la valeur de leur travail sur l’archipel et au delà. En effet, d’un autre côté, cette politique pourrait porter atteinte aux droits et aux intérêts des créateurs originaux des œuvres utilisées comme données d’apprentissage, en les privant de toute reconnaissance ou compensation pour leur contribution.
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