Host dans un club de nuit au Japon peut être une expérience cauchemardesque ou incroyable pour ceux qui cherchent quelque chose d’unique.
Être host de club de nuit au Japon est un travail populaire et lucratif pour de nombreux jeunes hommes japonais.
Après la pandémie, on recensait plus de 16 000 hosts masculins travaillant dans près de 700 clubs répartis dans l’ensemble du Japon.
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La popularité des host clubs (ホストクラブ) au Japon s’explique malheureusement par la présence d’un besoin important dans la société nippone : celui de s’évader de la routine et de s’offrir du rêve.
Les hosts travaillent dans des clubs de nuit, qui sont des endroits où les clients viennent pour boire et socialiser.
Les clubs fonctionnent de manière simple et sont ouverts aux hommes comme aux femmes et sont souvent sexués : hosts hommes dans les clubs pour femmes et vice versa.
Les host ont pour objectif d’attirer les clients dans leur établissement et de leur faire passer un moment agréable en les divertissant avec de l’alcool, souvent très coûteux.
Les gains potentiels dans le métier de host sont un attrait majeur. Les hosts les plus populaires peuvent gagner des sommes considérables, principalement grâce aux pourboires et aux cadeaux de leurs clients. Cette perspective de richesse rapide est un puissant moteur d’attraction pour de jeunes Japonais.
Dans une cas d’un club pour femmes, les clientes paient des hommes pour qu’ils leur disent exactement ce qu’elles veulent entendre, ce que l’on appelle le « mensonge galant ».
Les hosts travaillent sur une personnalité bien définie, qu’il s’agisse de romantique, de comique, de mauvais garçon, etc. Les femmes choisissent la personnalité qui leur convient le mieux.
Qu’ils soient de sexe masculin ou féminin, les hosts se montrent toujours charmants et attentifs envers leurs clients. Ils font preuve d’empathie envers leurs problèmes, les soutiennent et les mettent en valeur. Et ces rencontres peuvent rapidement devenir addictives pour les clients…
Notez que le travail de host engendre une grande pression : il doit trouver les mots justes pour satisfaire et fidéliser les clientes, tout en s’interdisant de tomber amoureux. Il est important de savoir mettre de côté sa personnalité et vivre la nuit. La concurrence entre les hosts est féroce !
Les hosts sont rémunérés en fonction de leur performance et de leur capacité à attirer des clients. La clientèle des hosts sont souvent des femmes aisées (une nuit avec un host coûte entre 49000¥ et 58000¥, soit 400 à 500€ environ).
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Si vous cherchez à vivre une expérience de travail hors du commun, devenir host dans un club de nuit au Japon peut être une option. Bien que le travail soit souvent associé à la culture japonaise, il existe une niche de clubs de nuit où les occidentaux sont demandés en tant que hosts pour attirer une clientèle internationale.
🍸 Nuit de travail type d’un host au Japon
Pour les hosts, la nuit de travail commence souvent par un briefing où ils discutent des objectifs de la nuit et de la façon de traiter les clients.
Les hosts doivent avant toutes choses être prêts à passer la nuit à attendre qu’une cliente se présente puis socialiser avec. Les hosts sont souvent invités à boire avec les clients, ce qui peut être un aspect difficile du travail, car il est important de savoir comment gérer de grosses quantités d’alcool.
Un peut comme dans un bar normal, les clients peuvent parfois devenir ivres et exigeants, ce qui peut rendre la tâche difficile pour les hosts. Cependant, avec une bonne attitude et une solide compréhension de la culture du club de nuit, être host peut être une expérience unique.
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Bien que cela puisse être difficile, le travail d’host peut être gratifiant pour ceux qui aiment socialiser et créer de l’ambiance pour les clients.
Si vous cherchez une expérience de travail hors du commun et lucrative, être host au Japon pourrait être un choix à explorer… si vous tombez dans un bon club ! Car ne n’est pas le cas de tous les occidentaux qui souhaitent devenir host au Japon :
La plus grande concentration d’hôtes se trouve dans le quartier de Kabukicho à Tokyo, où plus de 300 clubs coexistent et attirent toujours des clients.
Si vous êtes curieux, le documentaire « The Great Happiness Space: Tale of an Osaka Love Thief » suit la vie d’un club de host à Osaka.
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