Le Japon est une démocratie parlementaire depuis la promulgation de la Constitution japonaise en 1947.
La Constitution japonaise en 1947 a été élaborée par les forces d’occupation américaines après la Seconde Guerre mondiale et elle garantit des droits et libertés fondamentaux pour les citoyens japonais, tels que la liberté d’expression, la liberté de religion et le droit de vote.
En seulement 10 jours, les États-Unis auront rédigé une constitution japonaise qui est considérée comme beaucoup plus libérale que la constitution américaine.
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Cette constitution du Japon n’a jamais été modifiée depuis sa création. Cela entraîne un débat sur la souveraineté politique du pays et les limites qu’elle impose à l’armée et aux armes offensives.
Les conservateurs nippons considèrent cette constitution comme « occidentale » et veulent la réécrire, en particulier l’article 9 alors que la gauche nippone voit cette constitution inchangée comme un marqueur et une garantie de la transformation démocratique du Japon.
Côté technique, le pouvoir législatif est exercé par la Diète, qui est composée de deux chambres : la Chambre des représentants et la Chambre des conseillers. Le chef de l’État est l’empereur, qui occupe une fonction symbolique sans pouvoir politique effectif, et le chef du gouvernement est le Premier ministre, qui est élu par la Diète.
Même si les droits politiques et les libertés civiles sont généralement bien respectés au Japon, des défis restent à relever pour la démocratie japonaise : discrimination ethnique et sexiste et relations souvent très étroites entre le gouvernement et le secteur des affaires.
🇯🇵 Critiques de la démocratie japonaise
On observe une diminution continue du taux de participation électorale au Japon, qui est passé d’environ 75% dans les années 1950 à seulement 53% en 2014 ou en 2017 (ces chiffres sont identiques pour les élections plus récentes).
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Le manque d’opposition politique est souvent mentionné par les critiques de la démocratie japonaise. Depuis les années 1950, le Parti libéral-démocrate (PLD) a une domination absolue sur la gouvernance du pays. Même lorsqu’il perd des élections, cela se compte sur les doigts de la main !
Voilà un avertissement quant à la santé du système démocratique japonais et qui effraient certains, les fantômes du militarisme japonais n’étant jamais loin.
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