Ce sont les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août qui précipitèrent la capitulation du Japon.
Cet évènement est important. En effet, la reddition officielle est signée à bord du cuirassé américain Missouri dans la baie de Tokyo, elle marque la fin de la seconde Guerre Mondiale.
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🎌 La capitulation du Japon
En 1945, les dirigeants du Japon jugent que le cours de la guerre est défavorable, mais ils ne s’entendent pas sur le moyen de négocier sa fin. 2 camps s’affrontent :
- le partie de la paix en faveur d’une initiative diplomatique pour persuader Joseph Staline de servir de médiateur à un règlement entre les Alliés et le Japon
- le parti de la guerre en faveur d’une dernière bataille qui infligerait des victimes aux Alliés ainsi disposés à offrir des conditions de paix clémentes
Même si les dirigeants japonais ont donc toujours envisagé une fin de guerre négociée. Le gouvernement de l’époque de Suzuki est dominé par les militaires et est en faveur de la poursuite de la guerre.
Le ministre des Affaires Etrangères, Togo avait bien tenté en mai 1945 de se rapprocher de l’URSS, mais son homologue soviétique n’était alors pas fiable, ni pressé d’un rapprochement.
Les Etats-Unis, quant à eux pressés par les ambitions soviétiques, bombardent Hiroshima le 6 août 1945, et 3 jours plus tard Nagasaki. Conformément aux accords de Yalta, l’URSS déclare la guerre au Japon et envahit la Mandchourie dans la foulée.
La défaite japonaise était inévitable malgré des difficultés japonaises à accepter l’idée. La guerre du Pacifique a aussi vu s’affronter des centaines de milliers de combattants depuis 1941. Le Japon y comptera environ deux millions de morts et près de 35 % des villes sont détruites.
🎌 2 septembre 1945 : date de la capitulation du Japon
Le gouvernement japonais se réunit au grand complet à 14 h 30 le 9 août et passe la journée à débattre de la reddition. Dès le 10 août 1945, le Japon annonce sa volonté de capituler mais une question reste ouverte, que va devenir l’empereur ?
Dans ce contexte, le premier ministre Suzuki demande alors à l’empereur lui-même de choisir l’issue de la guerre. Pour rappel, des bombardements massifs n’ont cessé sur l’archipel nippon depuis la fin 1944 et l’horreur des bombardements atomiques est inattendue…
Le 15 août 1945, la radio japonaise annonce que l’empereur va prendre la parole. Cette intervention annonce la capitulation officielle, la raison donnée étant la volonté de paix devant l’horreur de l’arme nucléaire américaine.
Une tentative de complot tentera d’annuler l’annonce, le complot échoue dans la nuit du 14 août et le ministre de la guerre se suicide, suivi par plusieurs autres responsables du parti de la guerre.
Le secrétaire d’Etat américain Byrnes annonce alors que l’empereur sera désormais subordonné au commandant suprême des puissances alliées.
La capitulation des armées japonaises est officiellement signée sur le pont du cuirassé Missouri en baie de Tokyo, le 2 septembre 1945, lors d’une cérémonie présidée par le général Mac Arthur en présence de représentants de l’Empire du Japon. Shigemitsu signe pour le gouvernement civil, tandis que le général Umezu signe pour les militaires.
Fait intéressant, ce jour-là se trouvait le drapeau américain qu’arborait en 1853 le bateau du commodore Perry lors de la première de ses deux expéditions au Japon.
Les conséquences de la défaite pour le Japon sont notamment le changement de régime politique, le désarmement, la perte de ses conquêtes et l’occupation de son territoire par les américains.
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