Tokyo a connu sa part de périodes sombres et pour qui s’y intéresse, voilà quelques lieux à visiter !
Si vous êtes sensible à la violence ou aux sujets morbides, c’est le moment de vous arrêter et de lire notre guide !
💀 Suzugamori, Hachioji et Kozukappara : Des lieux d’exécution de masse
Suzugamori (鈴ヶ森刑場), Hachioji et Kozukappara sont les lieux où environ 400 000 criminels, ronins et prisonniers politiques ont trouvé la mort pendant la période « pacificatrice » d’Edo.
Les méthodes d’exécution utilisées étaient multiples : le bûcher, la crucifixion, la décapitation et la suspension des prisonniers à l’envers à marée basse étaient les méthodes les plus populaires…
À Kozukappara, les corps étaient laissés pour être mangés par des chiens sauvages et des belettes. Les samouraïs utilisaient aussi les cadavres pour s’entraîner à couper la chair avec leurs épées.
Hachioji, dans l’ouest de Tokyo a été complètement défrichée et une usine a été construite à sa place. Des locaux superstitieux ont fini par raser l’usine et ont érigé un petit mémorial à sa place.
Si vous ne pouvez en visiter qu’un, Suzugamori reste certainement le plus intéressant car il est légèrement mieux préservé :
💀 Yoshiwara : le quartier des plaisirs de l’ancien Edo
Situé près de Minowa, Yoshiwara (吉原) était le quartier chaud d’Edo, où marchands et samouraïs se rendaient pour le commerce du sexe, même s’il était aussi célèbre pour ses artistes et ses courtisanes.
La plupart d’entre elles n’étaient pas là par choix. Pendant la période Edo, les familles pauvres vendaient leurs filles à des tenanciers de bordels et à des maisons de geishas dès leur plus jeune âge. Traditionnellement, les filles devenaient la « propriété » de la famille de leur mari après le mariage, de sorte qu’elles étaient parfois considérées comme un fardeau par rapport aux fils.
Le roman de Kesako Matsui Les Mystères de Yoshiwara (吉原手引草), publié au Japon en 2007 et récompensé par le Prix Naoki, constitue une reconstitution historique intéressante du lieu :
💀 Sengakuji : Le puits pour nettoyer des têtes décapitées
C’est l’un des contes les plus célèbres du Japon. Par une froide nuit de janvier 1703, 47 ronin vengeaient la mort de leur maître en décapitant l’homme qu’ils considéraient comme responsable. Ils ont ensuite transporté sa tête à mi-chemin à travers Tokyo jusqu’à Sengakuji où ils ont lavé la tête dans un puits avant que tous, sauf un, ne commettent un suicide rituel.
Aujourd’hui, le puits et les tombes voisines des 47 ronin de Sengakuji est visitable gratuitement :
💀 Outils de torture de l’université de Meiji
Le musée de la criminologie de l’université de Meiji présente un regard assez sinistre sur l’histoire du crime et du châtiment au Japon.
Vous pouvez suivre l’évolution chronologique, avec des titres d’exposition alléchants pour les amateurs de tourisme macabre…. Ces expositions sont exclusives au Japon et contiennent des objets réels de toute la période (et cocorico, une véritable guillotine française et une vierge de fer) :
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