Le shotacon est un phénomène culturel et social japonais représenté dans divers médias tels que des romans, animes, et mangas.
Le shotacon est un sous-genre particulier d’anime et de manga où l’on observe des relations, souvent amoureuses ou sexuelles, entre des personnages masculins jeunes et ceux plus âgés.
L’apparition initiale du terme shotacon remonte à un manga doujinshi de 1992, Shotaro no Shotacon Kosatsu, par Keitaro Arima et Shun’ichi Hirai. Depuis, il a été utilisé dans diverses oeuvres.
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Le terme « shotacon » (ショタコン), issu du Wasei-eigo, désigne au Japon une attirance pour de jeunes garçons ou ceux de petite taille.
Il combine Shotaro (正太郎), nom générique de nombreux adolescents dans les animes et complexe. L’expression japonaise résulte donc du complexe Shotaro (正太郎コンプレックス).
Ce genre trouve ses origines dans le shonen-ai, mettant en avant des relations entre jeunes garçons. Parfois, le shotacon inclut aussi des histoires d’amour entre un jeune garçon et une femme plus âgée.
🔞 Shota : L’Antithèse du Lolicon
À l’opposé du Lolicon, qui exprime une fascination pour les jeunes filles aux allures enfantines, le Shotacon représente une attirance similaire mais envers les jeunes garçons.
Bien que le terme soit fréquemment associé aux mangas et anime shounen-ai ou yaoi mettant en scène de jeunes garçons, il englobe également un intérêt sexuel général pour les garçons, indépendamment de leur orientation sexuelle.
Ce terme peut donc désigner aussi bien les femmes attirées par de jeunes garçons que les hommes.
🔞 Shotacon, que dit la loi ?
Le shotacon, notamment dans sa forme pornographique, fait l’objet de controverses et de condamnations dans plusieurs pays.
Au Canada, l’article 163 du code criminel condamne clairement les œuvres de type shotacon depuis 2005.
En France, l’article 227-233 du code pénal condamne les représentations pornographiques de mineurs, incluant le shotacon, avec des peines sévères, bien qu’aucune condamnation n’ait été prononcée pour possession ou consultation d’images de ce type.
Le Japon adopte une législation spéciale : si les représentations réelles d’enfants y sont interdites, celles impliquant des personnages fictifs comme dans le shotacon sont autorisées.
Malgré les critiques adressées au shota, notamment en ce qui concerne la sexualisation des mineurs, des auteurs comme Hideo Azuma ont souligné que le shotacon se concentre davantage sur les relations entre personnages plutôt que sur l’aspect sexuel.
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