Les Kokyu, témoins d’un passé fastueux, révèlent la complexité des traditions, des hiérarchies et des dynamiques de pouvoir au Japon.
Le Kokyu (後宮), littéralement « résidence intérieure », désigne les espaces réservés à l’impératrice et aux femmes de la cour au sein des palais impériaux ou royaux.
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Ce concept, présent dans plusieurs civilisations asiatiques, offre un aperçu fascinant de l’organisation sociale et des traditions dans les cours impériales de la Chine, du Japon, de la Corée jusqu’à l’Empire ottoman !
🏛️ Concept des Kokyu
Le Kokyu était traditionnellement associé à un espace interdit aux hommes, sauf exceptions.
Ces résidences jouaient un rôle crucial dans l’intimité et l’organisation des familles régnantes, tout en incarnant le centre de la vie culturelle féminine. Cependant, la stricte interdiction d’accès masculin variait selon les époques et les régions.
Au Japon, le Kokyu était souvent localisé au cœur du palais impérial, comme le Shichidengosha à Heian-kyo (Kyoto).
Ces espaces pouvaient être visités par des membres masculins de la famille impériale ou des aristocrates proches. Toutefois, dans des contextes ultérieurs, comme l’Ō-oku du château d’Edo, l’accès masculin était presque totalement interdit.
✍️ Kokyu au Japon : Organisation sous le Code Taihō
Le Japon codifia la gestion des Kokyu sous le Code Taihō. Cette législation établissait des catégories distinctes de dames de cour et des résidences réservées aux impératrices et aux membres de la famille impériale.
Parmi les titres et rôles, on trouvait :
Titre | Description |
---|---|
Hi | Consort impériale (limitée à deux), souvent une princesse de haut rang. |
Fujin | Épouse officielle (maximum trois), issue de l’aristocratie. |
Hin | Maîtresse royale (maximum quatre), fille d’un noble de 5e rang ou plus. |
🎭 Culture et Influence des Kokyu au Japon
Les Kokyu ont joué un rôle déterminant dans le développement de la culture littéraire et artistique.
À travers l’Asie, ces résidences étaient des lieux de pouvoir, de raffinement et de rivalités, mais aussi de créativité.
Par exemple les nyōbō (dames de cour) ont contribué à des chefs-d’œuvre comme le Dit du Genji au Japon.
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