Le « Futanari » (ふたなり) possède des racines profondément ancrées dans la culture de l’archipel et l’histoire japonaise.
Le futanari (二形), souvent abrégé en « futa », trouve son origine dans le mot japonais désignant l’hermaphrodisme, s’est élargi pour embrasser l’androgynie sous diverses formes. Notez que hors du Japon, le futanari est principalement associé au genre pornographique !
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Aujourd’hui, le futanari désigne principalement des personnages de manga, d’anime et de jeux vidéo érotiques, possédant à la fois des caractéristiques sexuelles primaires féminines et masculines, tout en présentant très majoritairement une apparence féminine.
Des animes destinés à un large public possède des intrigues de changement de genre ou de travestissement, ont toujours été populaires. Des exemples notables incluent « Ranma ½ » ou encore « Kämpfer », les personnages principaux y naviguent entre les genres, souvent avec humour et légèreté.
🌈 Des origines historiques aux expressions modernes du Futanari
Racines culturelles et religieuses
Le futanari trouve son origine dans la religion populaire japonaise, qui a longtemps fantasmé sur les caractéristiques sexuelles.
Des pièces traditionnelles vieilles de plusieurs siècles suggèrent que le changement de genre était envisagé, adorant des divinités comme les dōsojin, qui possédaient parfois un genre ambigu.
Une croyance dans la fluidité du genre remonterait donc aux origines du bouddhisme lui-même.
Evolution dans le temps
Historiquement, la distinction entre les genres était moins marquée au Japon, notamment à travers le vêtement traditionnel.
Des anecdotes historiques racontent que les gardes chargés de contrôler l’accès à certaines zones jouaient souvent sur ces ambiguïtés de genre.
Avec le temps, des acteurs de kabuki, connus sous le nom d’onnagata, ont dû adopter des coiffures masculines, tout en continuant de jouer sur l’intérêt pour les qualités futanari, qui fascinait tant les samouraïs que les citoyens ordinaires.
Au fil du temps, l’usage du mot a évolué, avec une tendance à la baisse durant le XXe siècle, remplacé par des termes jugés plus appropriés comme « ryōsei » (des deux sexes) ou « andorojenii » (androgynie).
L’explosion du futanari dans les mangas, animes et le hentai
L’introduction de la pornographie transgenre au Japon a marqué les première œuvres futanari, qui ont rapidement gagné en popularité sur l’archipel.
Le terme futanari a évolué pour désigner spécifiquement, dans les années 1990, des personnages fictifs hermaphrodites dans les œuvres d’anime et de manga.
Des anthologies de dōjinshi futanari ont été publiées, et le genre a connu une expansion rapide. Des œuvres comme « Hot Tails » de Toshiki Yui sont devenues emblématiques du genre.
Ces représentations sont devenues populaires et ont intégré de nombreux genres, influençant la culture populaire japonaise moderne.
Selon le classement de popularité sur Nhentai.net, voici les 10 œuvres futanari les plus appréciées (ce classement reflète la popularité plutôt que la qualité intrinsèque des œuvres) :
- NPC MOD + Omake
- Jikken Shimai
- NPC Kan MOD 2
- Itadaki! Seieki
- TSF Monogatari APPEND 5.0
- Lingua Franca!!
- Doukyo Suru Neneki – Slime living together
- Tenryuu (Ore) wa Shuusekichi (Omae) no Nan nano sa!!
- Tsuiteru
- Koakuma Kanojo
🌈 Termes associés au Futanari
| Terme | Description | Traduction Japonais |
|---|---|---|
| Futanari | Personnage féminin ou apparaissant comme tel, possédant des organes génitaux féminins et masculins | ふたなり (Futanari) |
| Dickgirl | Femme avec un pénis et un scrotum | ディックガール (Dikkugāru) |
| Cuntboy | Homme avec une vulve | カントボーイ (Kantobōi) |
| Yaoi hole | Troisième organe situé entre le pénis et l’anus | やおいホール (Yaoi Hōru) |
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