La Corée du Sud va demander à l’UNESCO de retirer des sites historiques liés à la révolution industrielle du Japon de sa liste du patrimoine mondial.
Alors que le gouvernement japonais est actuellement dans la tourmente. L’île de Hashima aussi appelée Gunkanjima (端島), au sud-ouest du Japon est principalement mise en cause dans une crise qui ne trouve pas d’issue…
Cette mine de charbon proche de Nagasaki est l’un des 23 sites couvrant huit préfectures qui ont été ajoutés à la liste du patrimoine culturel mondial en 2015 dans la catégorie des sites de la révolution industrielle Meiji du Japon.
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Des Coréens ont en effet été contraints de travailler sur certains de ces sites pendant la Seconde Guerre mondial :
Dans un déclaration de juin, un porte-parole du ministère sud-coréen des affaires étrangères a déclaré qu’il était profondément préoccupant et décevant de constater qu’aucun effort n’était fait pour rendre hommage aux victimes qui ont été forcées de travailler, malgré la promesse de Tokyo de créer un centre d’information pour se souvenir d’elles.
Le ministère de la culture, des sports et du tourisme enverra une lettre à l’agence des Nations unies d’ici la fin du mois pour présenter cette demande, a déclaré l’agence de presse Yonhap, citant Jeon Yong Gi, un législateur du parti au pouvoir. Le ministère de la culture dénie pour l’instant cette information.
Après une cérémonie d’ouverture fin mars, le centre d’information sur les « Sites de la révolution industrielle Meiji du Japon » a finalement été ouvert au public la semaine dernière après un retard dû à la pandémie de coronavirus.
Source : Japantimes.co.jp
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