Le ministère de la Santé du Japon a annoncé qu’il autorise la vente de contraceptifs d’urgence sans ordonnance à titre expérimental.
La vente du médicament sans ordonnance a été discutée par un comité ministériel en 2017, mais le ministère n’avait pas donné son feu vert, des opposants arguant que la disponibilité d’une pilule du lendemain encouragerait un usage irresponsable après certains rapports sexuels.
Selon les règles en vigueur avant cette expérimentation, au Japon, les femmes ( y compris les victimes d’agressions sexuelles) doivent se rendre dans une clinique ou un hôpital pour obtenir une ordonnance afin d’obtenir un contraceptif d’urgence.
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Hors ces derniers sont généralement plus efficace dans les 72 heures suivant un rapport sexuel non protégé et nécessite donc d’être pris rapidement.
Un pas vers une plus grande accessibilité des pilules du lendemain au Japon
De nombreux professionnels de la santé nippons ont plaidé en faveur d’une accessibilité accrue du médicament au Japon, il pourrait offrir aux victimes de viol un recours essentiel tout en réduisant potentiellement le recours à l’avortement.
Des essais cliniques menés au Japon indiquent de plus que les pilules de contraception d’urgence y présentent un taux d’efficacité de 80 %.
Le comité ministériel en charge de ce sujet a approuvé la vente des pilules du lendemain au Japon jusqu’en mars dans les pharmacies disposant de pharmaciens formés, de salles privées et pouvant être ouvertes les week-ends, les nuits et les jours fériés.
Cet évènement est donc une étape majeure pour permettre au Japon de rejoindre les pays de l’OCDE qui autorisent déjà la vente libre de ces médicaments en pharmacie.
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