Mixer l’art ancestral japonais du Nihonga avec… des hamsters. Et le résultat est aussi poétique que décalé.
Dans le monde souvent très sérieux de l’art traditionnel japonais, une artiste fait souffler un vent de fraîcheur, de douceur… et de mignonnerie. Son nom ? Otama-shimai (おたま姉妹). Sa spécialité ? Le Nihonga et la peinture de hamsters.
🐹 Quand la tradition rencontre le kawaï
Le Nihonga, c’est cette forme de peinture japonaise apparue au 19e siècle, où tout est fait à partir de pigments naturels, sur du papier ou de la soie. C’est précis, délicat, respectueux de la nature et du temps.
Mais Otama-shimai y glisse une touche personnelle : des hamsters posés comme des divas, parfois perchés sur des talons aiguilles ou entourés de pelotes de laine. L’effet est bluffant : mix de raffinement ancien et clin d’œil pop, son style attire l’œil et fait sourire.
✨ Une révélation née au collège
C’est au collège qu’Otama-shimai tombe amoureuse du Nihonga. Fascinée par la possibilité de créer elle-même ses pigments, elle s’immerge dans cet univers, apprend aux côtés d’un maître et développe une technique ultra-maîtrisée. Pendant des années, elle peint à la main, dans le respect le plus pur de la tradition. Mais l’appel du numérique finit par titiller sa curiosité…
Avec une certaine hésitation, elle se met au dessin digital. Une étape pas évidente quand on vient d’un art aussi ancestral. Et pourtant, dès qu’elle commence à dessiner ses hamsters chéris sur une tablette, quelque chose clique. Le contraste entre le support moderne et la finesse de son trait donne naissance à une nouvelle forme d’expression, toute en douceur.
Pourquoi les hamsters ? Tout simplement parce qu’ils ont marqué sa vie. Elle en a eu deux : Ohagi et Shiratama. Sa mère les appelait tendrement « Otama », un surnom qui est resté. Ses œuvres, c’est un peu un hommage à ces compagnons adorés. Chaque dessin respire la tendresse, le soin du détail, et cette petite touche d’humour qui rend le tout irrésistible.
📱 Une artiste à suivre (vraiment)
Aujourd’hui, Otama-shimai partage son univers sur Instagram, où elle cartonne avec ses posts mêlant tradition et mignonnerie. D’ailleurs elle vend aussi des impressions et des cartes postales, pour que chacun puisse adopter un bout de poésie.
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Du coup ce ne sont pas des oeuvres nihonga, mais des oeuvres numériques, que l’on ne peut se procurer que sous forme d’impression, comme toute oeuvre numérique. L’aspect velouté et cristallin des pigments traditionnellement utilisés en nihonga reste absent.