🤫 Denpa-Bu : les services secrets de surveillance au Japon

Cette agence de renseignement japonaise a une forte culture de secret et ne partage pas ses informations facilement.

services secrets surveillance Japon

⚡Les détails sur les opérations de l’agence ont été fournis par un officier d’active sous couvert d’anonymat à la NHK, car il n’était pas autorisé à parler aux médias.

Le Japon dispose de plusieurs agences de renseignement et de sécurité, qui sont chargées de protéger les intérêts nationaux du pays.

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Le cœur des services secrets japonais s’appelle le Johohonbu (情報本部) aussi connu sous le nom de Quartier général du renseignement de défense (DIH), c’est en quelques sorte la version japonaise de la DGSE en France.

Johohonbu

La création de cette agence en janvier 1997 devait permettre au pays de faire face aux incertitudes croissantes de la région Asie-Pacifique.

Le premier directeur a été le général d’armée Masahiro Kunimi, qui a été promu général commandant de la 10ème division.

Historiquement l’agence de renseignement recueille, traite et analyse les informations provenant des dispositifs d’écoute à distance utilisés par les forces de défense japonaises dans les airs, sur terre et en mer, ainsi que les images satellites, les renseignements fournis par d’autres pays.

Les opérations de l’agence sont si secrètes que le gouvernement japonais n’a divulgué que peu d’informations sur son travail. C’est sans compter l’osint, désormais une cartographie de leurs installations est disponible en ligne :

carte Johohonbu

🤫 L’agende de surveillance des communications japonaise

Selon la NHK, la « Direction du renseignement d’origine électromagnétique », connue en japonais sous le nom de Denpa-Bu, est responsable de l’espionnage des moyens de communications modernes au Japon. C’est la plus grande branche du renseignement du pays.

Elle compte au moins 11 départements différents, chacun se concentrant sur un sujet différent, tel que l’analyse de l’information, la sûreté et la sécurité publiques et la cryptographie…

Bien que la Direction des ondes électromagnétiques du Johohonbu soit très compétente en matière de surveillance, elle est aussi réputée pour être excessivement secrète sur son travail. Les activités de l’agence sont régies par un cadre juridique limité et ne font l’objet d’aucun contrôle indépendant.

L’agence emploie environ 2 000 personnes et dispose d’au moins 6 installations de surveillance qui écoutent 24 heures sur 24 les appels téléphoniques, les courriels et d’autres communications.

Une enquête menée par la chaîne de télévision japonaise NHK, en collaboration avec The Intercept, a révélé l’existence d’un important centre d’espionnage secret situé dans un complexe du ministère de la Défense à Tokyo.

Les communications recueillies dans les installations d’espionnage sont renvoyées aux analystes qui travaillent à l’intérieur d’un bâtiment appelé « C1 », qui compte quatre étages souterrains et huit étages en surface. Très peu de personnes savent ce que fait la DFS et peuvent entrer dans le bâtiment.

🤫 Un programme de surveillance d’Internet au Japon

L’enquête de la NHK a démontré qu’il existe aussi au Japon un programme de surveillance d’Internet ainsi qu’un centre d’espionnage situé dans le sud du Japon est spécifiquement utilisé pour surveiller les appels téléphoniques et les courriels transitant par des satellites de communication.

La NHK rapporte aussi que la Direction des ondes électromagnétiques de l’Agence de renseignement de la défense japonaise utilise un logiciel appelé XKEYSCORE pour examiner les copies de courriels, les chats en ligne, l’historique de navigation sur Internet et les informations des réseaux sociaux des citoyens japonais.

Les personnes qui y ont accès sont limitées à un groupe restreint de personnes disposant de l’habilitation de sécurité et les USA continuent toutefois de travailler en étroite collaboration avec les services de renseignement japonais et collaborent avec le pays pour surveiller les communications des pays d’Asie, notamment la Chine et la Corée.

Un fonctionnaire japonais a aussi déclaré que l’utilisation de ce logiciel n’était « pas autorisée » en vertu de la Constitution japonaise, qui protège le droit à la vie privée des individus.

🔎 Source : theintercept

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Auteur/autrice : Louis Japon

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