Le Premier ministre japonais a pris une décision rigoureuse en renvoyant son fils de son poste de secrétaire à la suite d’une fête.
Fumio Kishida, Premier ministre japonais, déjà confronté à la perte de 4 ministres en trois mois en raison d’allégations d’irrégularités financières ou de liens avec la secte Moon traverse une période pour le moins difficile.
Lundi, Kishida a publiquement annoncé le licenciement de son fils en raison de son « comportement inapproprié » dans la résidence officielle.
Une décision difficile pour la famille Kishida
De nombreux observateurs avaient déjà interprété la nomination de Shotaro Kishida comme un choix politique surprenant, considérant que Fumio Kishida cherchait à aider son fils à acquérir de l’expérience politique dans le but ultime d’en faire son successeur.
Fumio Kishida a pris cette décision difficile en retirant son fils de son rôle de secrétaire après la divulgation de photos problématiques prises lors d’une fête organisée par son fils dans la résidence officielle du Premier ministre.
Shotaro Kishida et ses proches avaient alors pris des photos où le groupe se tenait sur les escaliers recouverts d’un tapis rouge de la résidence (à droite), caricaturant ainsi les photos officielles des cabinets gouvernementaux nommés (à gauche) :
Cette photos, parmi d’autres, ont été publiées en mai dernier par un magazine nippon et un article y relatait la fête organisée par Shotaro Kishida l’année précédente.
Le comportement de mon fils dans un cadre public l’année dernière était inapproprié pour un secrétaire politique, c’est pourquoi nous avons décidé de le remplacer […] La démission de son fils sera effective à partir du 1er juin.
Fumio Kishida
La situation a provoqué une avalanche de critiques de la part des opposants politiques, qui demandent carrément la démission du Premier ministre.
Il faut souligner que Fumio Kishida avait déjà essuyé des critiques pour les frasques de son fils, qui se servait des voitures officielles pour faire du shopping en Europe et ramener des souvenirs aux ministres.
En licenciant son propre fils, le premier ministre envoie un message fort : personne n’est au-dessus de la loi, même sa propre famille. Espérons simplement que le jeune Shotaro ne mentionnera pas ces derniers évènements dans son CV lorsqu’il cherchera un nouvel emploi !
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