L’inscription des mines de Sado au patrimoine mondial impose au Japon de ne plus avoir une mémoire sélective.
Le 27 juillet dernier, l’Unesco a officiellement inscrit les anciennes mines d’or et d’argent de l’île de Sado au patrimoine mondial.
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Ce site, situé sur la côte nord-ouest du Japon, a été un sujet de contentieux historique entre Tokyo et Séoul depuis plusieurs années. Cette reconnaissance intervient malgré les réserves de la Corée du Sud concernant l’histoire de ces mines, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les Mines de Sado du XVIIe siècle à la Seconde Guerre mondiale
Les mines de Sado, autrefois considérées comme les plus productives au monde, ont fonctionné à partir du XVIIe siècle jusqu’à leur fermeture définitive en 1989. À cette époque, le travail se faisait principalement à la main, et les conditions étaient souvent difficiles.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les mines ont été le théâtre d’une exploitation controversée. Plus de 2 000 travailleurs coréens ont été forcés de travailler dans ces mines, dans des conditions particulièrement dures et dangereuses.
Tokyo soutient qu’une grande partie d’entre eux travaillait volontairement, attirés par des salaires élevés.
La Position de l’Unesco et de la Corée du Sud
L’Unesco, tout en acceptant l’inscription des mines de Sado au patrimoine mondial, a insisté pour que le Japon reconnaisse et informe le public de l’histoire complète de ces mines.
Cela inclut la reconnaissance du fait qu’un nombre significatif de Coréens ont été forcés de travailler dans des conditions extrêmes. Des panneaux explicatifs sur place ont déjà commencé à mentionner ces faits.
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