La décision de Fumio Kishida de quitter le pouvoir résulte d’une combinaison de facteurs économiques, politiques et de gouvernance.
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a annoncé son intention de quitter le pouvoir, une décision qui marque la fin de son mandat débuté en octobre 2021.
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La cote de popularité de Fumio Kishida a considérablement chuté au cours de son mandat. Les sondages récents montrent que son gouvernement ne bénéficie plus que d’environ 25% de soutien populaire.
Cette baisse de confiance a fragilisé sa position au sein de son parti et auprès de l’opinion publique.
Des Difficultés économiques…
Le Japon traverse actuellement une période de défis économiques majeurs, lesquels ont considérablement affecté le bilan de Kishida. Parmi ces difficultés, on observe notamment :
- Une forte inflation, qui érode le pouvoir d’achat des Japonais et accentue les inégalités.
- Une reprise économique post-Covid plus lente que prévu, avec un PIB en recul de 0,7 % au premier trimestre 2024, ce qui a déçu les espoirs d’une reprise rapide.
- Des mesures de relance qui, malgré un plan ambitieux de 17 000 milliards de yens annoncé en novembre 2023, n’ont pas produit les résultats escomptés, laissant l’économie dans une situation précaire.
Et Des Scandale politique
Le Parti libéral-démocrate (PLD) de Kishida est actuellement embourbé dans un scandale politique majeur.
Cette affaire, qui concerne des paiements présumés irréguliers à des membres du parti, a non seulement entaché la réputation du gouvernement, mais a également affaibli la position de Kishida à un moment où le pays a besoin de stabilité pour surmonter ses difficultés économiques.
Volonté de changement mais Succession incertaine
Kishida a justifié sa décision en soulignant la nécessité de montrer que le PLD est capable de se renouveler : « La première étape la plus évidente pour montrer que le PLD va changer est que je me retire ».
Cette démarche vise à restaurer la confiance du peuple envers le parti au pouvoir. Ce départ de Kishida ouvre la voie à une course à sa succession au sein du PLD. Plusieurs personnalités sont évoquées comme potentiels successeurs, notamment Taro Kono, ministre du Numérique, et Sanae Takaichi, ministre de la Sécurité économique.
L’issue de cette élection interne, prévue en septembre, déterminera le prochain Premier ministre du Japon.
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