La levée des restrictions de voyage au Japon eu l’effet d’une augmentation du nombre de prostitués masculins « Ladyboys ».
La situation est particulièrement perceptible dans le quartier de Wakabacho, situé juste à côté d’Isezakicho, le plus grand quartier de divertissement de Yokohama, à proximité de la gare JR Kannai… En journée, cette zone est parsemée de condo, de bâtiments commerciaux et de parkings, mais la nuit, l’ambiance change.
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Des prostitués masculins abordent souvent des hommes en demandant « s’ils veulent passer un bon moment ».
En réaction l’association de quartier et la police préfectorale de Kanagawa ont installé des caméras de sécurité et créé un comité de liaison pour échanger des idées sur d’éventuelles mesures de prévention.
Répression et Contraintes Légales
Parmis les dizaines de nouveaux prostités, la police, déguisée en clients masculins, a récemment arrêté 5 personnes âgés de 27 à 53 ans, originaires de Thaïlande suite aux plaintes des résidents.
Quatre des cinq Ladyboys arrêtés étaient arrivés au Japon avec des visas de touriste et séjournaient dans un hôtel proche. La plupart seraient depuis rentrés dans leur pays d’origine.
Cependant, les forces de l’ordre se retrouvent limitées par la loi anti-prostitution qui ne cible que les femmes. Les prostitués masculins sont uniquement soumis à une ordonnance préfectorale visant à prévenir le harcèlement des piétons.
Problèmes Légaux et Source du Problème
Concernant les dispositions légales, les coupables de sollicitation de prostitution encourent jusqu’à six mois de prison ou une amende maximale de 10 000 yens (60 euros environ), mais ces sanctions s’appliquent uniquement aux femmes. Les prostitués masculins ne peuvent être détenus qu’avec des peines plus légères en vertu d’ordonnance préfectorale visant à prévenir le harcèlement des piétons.
Il y a une vingtaine d’années, la plupart des prostitués masculins étaient originaires de Corée du Sud, mais le chef du réseau de prostitution qui les recrutait a été arrêté en 2013. Depuis lors, de nombreux prostitués masculins viennent de Thaïlande.
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Avec un visa touristique de 15 jours, ils utilisent la méthode du « touch-and-go » pour gagner de l’argent rapidement et retourner chez eux. La police soupçonne l’implication d’une organisation criminelle facilitant l’entrée au Japon en fournissant des logements bon marché.
Environ 20 ans plus tôt, la police s’était chargé de fermer les entreprises qui fonctionnaient ouvertement comme des maisons closes dans la région de Koganecho près de Wakabacho.
Et parce que les clients viennent dans cette zone historiquement, les prostitués masculins viennent au Japon car ils savent qu’ils peuvent y gagner de l’argent facilement…
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