Tout au long de son histoire, le cinéma japonais a connu de nombreux courants, chacun avec ses caractéristiques et contributions.
Le cinéma japonais est l’un des plus riches et des plus influents au monde, avec une histoire qui remonte à l’aube du cinéma. Le cinéma japonais a en effet une longue et riche histoire, qui remonte à la fin du 19ème siècle.
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C’est actuellement le troisième cinéma mondial pour le nombre de films produits derrière le cinéma indien et le cinéma chinois.
De nombreux cinéastes japonais ont influencé le cinéma mondial et ont été reconnus pour leur talent et leur créativité.
🎬 Films, réalisateurs majeurs du Japon et courants cinématographiques
Courant cinématographique | Films majeurs | Réalisateurs majeurs |
Cinéma muet japonais | « Le Bonze et la Peau de tigre » (1927), « La Danseuse de Izu » (1933), « Tokyo Chorus » (1931), « Gosses de Tokyo » (1932) | Yasujiro Ozu, Kenji Mizoguchi, Heinosuke Gosho |
Cinéma classique japonais | « Rashomon » (1950), « Les Sept Samouraïs » (1954), « Ugetsu monogatari » (1953), « La Ballade de Narayama » (1958), « Tokyo monogatari » (1953) | Akira Kurosawa, Kenji Mizoguchi, Keisuke Kinoshita, Yasujiro Ozu |
Nouvelle Vague japonaise | « Les Damnés » (1960), « La Femme des dunes » (1964), « Brûlure de cendres » (1965), « L’Empire des sens » (1976), « La Cérémonie » (1971) | Nagisa Oshima, Hiroshi Teshigahara, Yoshishige Yoshida |
Cinéma d’animation japonais | « Le Voyage de Chihiro » (2001), « Akira » (1988), « Ghost in the Shell » (1995), « Le Tombeau des lucioles » (1988), « Perfect Blue » (1997) | Hayao Miyazaki, Katsuhiro Otomo, Mamoru Oshii, Isao Takahata, Satoshi Kon |
J-horror | « Ring » (1998), « Ju-on » (2002), « Dark Water » (2002) | Hideo Nakata, Takashi Shimizu, Kiyoshi Kurosawa |
Kaiju Eiga | « Godzilla » (1954), « Mothra » (1961), « Gamera » (1965) | Ishirō Honda, Eiji Tsuburaya, Shusuke Kaneko |
Chambara | « Le Garde du corps » (1961), « Kill! » (1968), « Le Sabre du mal » (1966) | Akira Kurosawa, Hideo Gosha, Kenji Misumi |
Jidaigeki | « Harakiri » (1962), « Yojimbo » (1961), « Les Treize tueurs » (1963) | Masaki Kobayashi, Akira Kurosawa, Eiichi Kudo |
Pink film | « La Bête » (1975), « Le Lézard noir » (1968), « La Bicyclette de Midori » (1976) | Tatsumi Kumashiro, Chusei Sone, Koji Wakamatsu |
Cinéma contemporain japonais | « Nobody Knows » (2004), « Still Walking » (2008), « Like Father, Like Son » (2013), « Shoplifters » (2018), « An » (2015) | Hirokazu Kore-eda, Naomi Kawase |
🎬 Chronologie des courants cinématographiques au Japon
Pendant les premières décennies du 20ème siècle, le cinéma japonais était principalement dominé par les documentaires et les films muets.
La première star japonaise est un acteur de kabuki, Matsunosuke Onoe, qui apparaît dans près d’un millier de films entre 1909 et 1926. Dans les années 1920, le cinéma japonais commence vraiment à se développer, avec l’arrivée de films d’auteurs tels que Yasujiro Ozu et Kenji Mizoguchi.
Pendant les années 1930, de nombreux films japonais ont glorifié l’empire japonais et ont servi de propagande pour le régime militariste.
C’est aussi le début du premier âge d’or du cinéma japonais, avec Gosses de Tokyo de Yasujiro Ozu (mais aussi L’Élégie d’Osaka et Les Sœurs de Gion de Kenji Mizoguchi).
Après la Seconde Guerre mondiale, le cinéma japonais a subi une transformation majeure. Sous l’influence de l’occupation américaine, le cinéma japonais a commencé à explorer des thèmes plus universels et à adopter des styles plus occidentaux.
Le réalisateur Akira Kurosawa est devenu l’un des plus célèbres réalisateurs japonais de cette époque, créant des films tels que « Les Sept Samouraïs » et « Rashomon ».
Dans les années 1960 et 1970, le cinéma japonais a été influencé par les mouvements de contre-culture et les revendications sociales. Des cinéastes tels que Nagisa Oshima et Shohei Imamura ont créé des films qui ont exploré des thèmes tels que la sexualité, la politique et la classe sociale.
Au cours des décennies suivantes, le cinéma japonais a continué à se développer, avec l’apparition de nouveaux courants tels que le J-Horror et le cinéma d’animation…
Le J-Horror, ou « horreur japonaise », est devenu un courant majeur du cinéma japonais dans les années 90 et a influencé le genre de l’horreur dans le monde entier.
Les films de ce courant étaient connus pour leur atmosphère inquiétante et leur utilisation de techniques de cinéma innovantes, telles que les plans-séquences et les jump scares. Des réalisateurs tels que Hideo Nakata avec « Ring » et Takashi Shimizu avec « Ju-on » ont marqué l’histoire du genre.
Dans les années 2000, le cinéma japonais a commencé à explorer d’autres genres. Le réalisateur Hirokazu Kore-eda a créé des films tels que « Nobody Knows » et « Still Walking », qui explorent des thèmes tels que la famille et les relations humaines. Kiyoshi Kurosawa a réalisé des films de genre tels que « Pulse » et « Cure », tout en explorant des thèmes philosophiques et métaphysiques.
Dans les années 2010, le cinéma japonais a vu l’émergence de nouveaux réalisateurs et de nouveaux courants. Makoto Shinkai a par exemple attiré l’attention internationale avec des histoires d’amour émouvantes et des animations magnifiques dans « Your Name » et « Weathering With You ».
Aujourd’hui, le cinéma japonais continue de se développer en s’appuyant sur sa riche histoire cinématographique.
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