Connaßtre quelques phrases clés vous aidera à vous immerger comme un pro en plein Tokyo.

Voici donc 50 expressions japonaises ultra-utiles, classées par situation, pour une immersion réussie au Japon.
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Au programme : de la politesse nipponne, des phrases pour briller au restaurant et bien sĂ»r quelques clins dâĆil Ă la pop culture (oui, on va parler anime, onsen et konbini !).
Yosh, câest parti !
La base
- Konnichiwa (ăăă«ăĄăŻ) â Bonjour. LA salutation classique en journĂ©e. Ă prononcer avec le sourire pour ressembler au hĂ©ros sympa dâun drama. (Ne vous trompez pas : Konnichiwa nâest pas le nom dâun nouveau PokĂ©mon, câest juste âbonjourâ en japonais.)
- OhayĆ gozaimasu (ăăŻăăăăăăŸă) â Bonjour (le matin). Pour bien dĂ©marrer la journĂ©e, dites ohayĆ dĂšs le pâtit dĂ©j. Cette formule matinale Ă©quivaut Ă un âbonjourâ matutinal poli. Vous lâentendrez dans chaque anime scolaire quand la cloche sonne le matin. (Tip : La version courte âOhayĆâ (ăăŻăă) suffit entre amis, un peu comme un âsalutâ du matin.)
- Konbanwa (ăăă°ăăŻ) â Bonsoir. Une petite ambiance samouraĂŻ au crĂ©puscule avec ce âbonsoirâ Ă©lĂ©gant. Utilisez konbanwa dĂšs que la nuit tombe, par exemple en arrivant Ă votre resto dâizakaya prĂ©fĂ©rĂ©. Bonus : dites-le avec une voix grave façon comĂ©dien de doublage pour impressionner vos amis otakus.
- Oyasumi nasai (ăăăăżăȘăă) â Bonne nuit. AprĂšs une longue journĂ©e Ă arpenter Akihabara ou Ă chanter du karaokĂ©, terminez par oyasumi. Câest la formule polie pour souhaiter bonne nuit. Un peu comme dire âque Totoro te gardeâ avant dâaller dormir (mais en plus authentique).
- Moshi moshi (ăăăă) â AllĂŽ ? La façon japonaise de rĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone. Moshi moshi sâutilise uniquement au tĂ©lĂ©phone, pas en face Ă face. Si vous appelez votre hĂŽtel ou un ami japonais, commencez par ce petit âăăăăâ. (Anecdote : une lĂ©gende urbaine dit que les fantĂŽmes japonais ne peuvent pas dire moshi moshi deux fois… si votre correspondant ne le dit quâune fois, vous pouvez raccrocher en criant âNani?!â)
- SayĆnara (ăăăăȘă) â Au revoir. Le sayonara quâon connaĂźt tous des films, pour une sĂ©paration un peu solennelle. Ă utiliser si vous quittez quelquâun pour un bon moment. Ne soyez pas surpris si on ne vous rĂ©pond pas par un âmy friendâ en chantant (ça, câest dans la chanson de Princesse Sarah), mais un simple sourire suffira. Pour un au revoir plus temporaire, les amis utilisent souvent Ja ne / Mata ne (ăăăă / ăŸăă) qui veut dire âĂ plus tardâ sur un ton dĂ©contractĂ©.
- Hajimemashite (ăŻăăăŸăăŠ) â EnchantĂ© (premiĂšre rencontre). LittĂ©ralement âcâest la premiĂšre foisâ. On utilise hajimemashite en se prĂ©sentant Ă quelquâun pour la premiĂšre fois, un peu comme un âenchantĂ© de faire votre connaissanceâ. Dites-le avec un lĂ©ger hochement de tĂȘte â vous vous sentirez tout de suite aussi poli quâun personnage de Ghibli rencontrant un esprit de la forĂȘt pour la premiĂšre fois.
- Yoroshiku onegaishimasu (ăăăăăăăăăăŸă) â Merci de mâaccueillir / Je compte sur vous. Difficile Ă traduire en un mot, cette expression polyvalente sâutilise juste aprĂšs hajimemashite ou dans plein dâautres situations de politesse. En gros, câest une maniĂšre de dire âsoyez gentil avec moiâ ou âravi de vous rencontrer, traitons-nous bienâ. Dans un club dâarts martiaux, un Ă©lĂšve dira ça Ă son sensei en sâinclinant profondĂ©ment. Dans un contexte otaku, pensez-y comme le âplease be kind, senpai!â des mangas, mais en vrai de vrai.
- Hai (ăŻă) â Oui. Simple et efficace. Hai veut dire âouiâ mais aussi âje vous ai entendu/comprisâ. On lâentend partout, tout le temps : pour rĂ©pondre Ă une question, pour montrer quâon Ă©coute… Conseil dâami : ne le dites pas machinalement Ă chaque phrase de votre interlocuteur japonais, au risque de passer pour un NPC mal programmĂ©.
- Iie (ăăă) â Non. Ă prononcer âiii-Ă©â (et pas comme âyĂ©yĂ©â). Câest la nĂ©gation polie. Les Japonais lâemploient finalement assez peu dans la vie courante, prĂ©fĂ©rant des tournures plus douces pour refuser (genre âchotto…â, voir plus bas). Mais si on vous propose du natto au petit-dĂ©j et que vous nâĂȘtes pas prĂȘt pour les haricots fermentĂ©s, un gentil iie avec un sourire sauvera votre matinĂ©e.
Politesse & excuses
- ArigatĆ gozaimasu (ăăăăšăăăăăŸă) â Merci (beaucoup). Lâincontournable merci japonais, Ă utiliser sans modĂ©ration. ArigatĆ tout court (ăăăăšă) marche aussi pour un merci dĂ©contractĂ©, mais arigatĆ gozaimasu est plus poli (un peu comme âmerci beaucoupâ). Accompagnez-le dâune petite inclinaison de tĂȘte pour le style. DĆmo arigatĆ (ă©ăăăăăăšă) signifie âmerci beaucoupâ de façon appuyĂ©e â et oui, câest la fameuse phrase de âDĆmo arigatĆ, Mr. Robotoâ. Avec ça, vous ĂȘtes prĂȘt Ă remercier aussi bien le vendeur de ramens que le chauffeur de bus, tel un vrai hĂ©ros de J-Drama reconnaissant.
- DĆitashimashite (ă©ăăăăăŸăăŠ) â De rien. Câest la rĂ©ponse standard Ă âmerciâ. Un peu long Ă prononcer au dĂ©but (essayez de le dire 3 fois vite), mais trĂšs utile. Imaginez-vous en train dâaider une petite mamie Ă porter ses courses dans un escalator de mĂ©tro tokyoĂŻte : elle vous dit âarigatĆâ, vous rĂ©pondez humblement âdĆitashimashiteâ. Classe, non ? (Cela dit, les Japonais rĂ©pondent aussi souvent par un sourire modeste ou un petit geste de la main pour minimiser.)
- Sumimasen (ăăżăŸăă) â Excusez-moi / Pardon. Le couteau suisse verbal du japonais. Sumimasen sert Ă attirer lâattention (du serveur par exemple), Ă sâexcuser lĂ©gĂšrement (si vous bousculez quelquâun par inadvertance) ou Ă dire merci dans le sens âoh, je suis dĂ©solĂ© que vous vous soyez donnĂ© cette peineâ. Câest un peu lâĂ©quivalent dâun âexcusez-moiâ passe-partout. Dans un konbini bondĂ© Ă 2h du matin, vous lâutiliserez pour vous frayer un chemin entre deux salarymen en quĂȘte dâonomiyaki. Vous allez voir, dire sumimasen devient vite un rĂ©flexe â plus efficace quâun klaxon dans la foule de Shibuya !
- Gomen nasai (ăăăăȘăă) â Pardon (dĂ©solĂ©). Gomen nasai est plus sincĂšre pour sâexcuser, quand vous avez fait une bĂȘtise. Par exemple, si vous marchez accidentellement sur la queue du chat du voisin (le pauvre Tama), un gomen nasai profondĂ©ment dĂ©solĂ© sâimpose. Entre amis ou en version plus cool, vous entendrez aussi gomen (ăăă) tout court, un peu comme âdĂ©solĂ©â ou âmy badâ. Pro tip : Ă©vitez de lâutiliser Ă la lĂ©gĂšre, sauf si vous imitez un personnage dâanime la larme Ă lâĆil â effet dramatique garanti !
- Onegaishimasu (ăéĄăăăŸă) â Sâil vous plaĂźt (je vous en prie). LittĂ©ralement âje vous fais une demandeâ, onegaishimasu sâutilise pour faire une requĂȘte polie. Par exemple, dans un restaurant, pour dire âLâaddition, sâil vous plaĂźtâ, vous pouvez joindre les mains comme un ninja suppliant et dire âO-kaikei onegaishimasuâ (ăäŒèšăéĄăăăŸă) au serveur. đ§Ÿ Câest aussi ce quâon dit quand on demande un service ou quand on commence quelque chose en groupe : avant un match de judo, les deux judokas se saluent et disent âonegaishimasuâ (genre âallons-y, je compte sur toiâ). Onegaishimasu câest le please poli ultime, utilisable Ă toutes les sauces â sans modĂ©ration, contrairement au wasabi.
- Yukkuri hanashite kudasai (ăăŁăă話ăăŠăă ăă) â Parlez lentement, sâil vous plaĂźt. Si votre interlocuteur japonais se met Ă parler Ă la vitesse dâun TGV lancĂ©, dĂ©gainez cette phrase. Yukkuri = lentement, hanashite = parlez, kudasai = sâil vous plaĂźt. En gros câest âparlez plus doucement, svpâ. Dites-le avec un sourire un peu gĂȘnĂ©, et vous passerez pour le charmant gaijin qui fait lâeffort. Souvent, ça les fera sourire et ils rĂ©pĂ©teront en version slow-motion. (Et si ça ne suffit pas, il reste lâarme secrĂšte : lâanglais, voir expression suivante !)
- Eigo o hanasemasu ka? (ăăăă話ăăŸăăïŒ) â Parlez-vous anglais ? Ă sortir en dernier recours, quand vraiment vous ĂȘtes perdus dans la langue (aprĂšs tout, on ne peut pas tout apprendre en binge-watchant Naruto). Eigo = anglais, hanasemasu ka = pouvez-vous parler ? Les Japonais ne sont pas tous Ă lâaise en anglais, mais beaucoup feront un effort pour vous aider si vous demandez gentiment. Pro tip : commencez quand mĂȘme par âsumimasenâ avant de poser la question, histoire dâĂȘtre ultra-poli. Et qui sait, vous tomberez peut-ĂȘtre sur un fan de Netflix heureux de pratiquer son âHello, how are you?â avec vous.
- Hai, genki desu! (ăŻăăć æ°ă§ăïŒ) â Oui, ça va ! Imaginons que quelquâun vous demande âOgenki desu ka?â (ăć æ°ă§ăăïŒ â âEst-ce que vous allez bien ?â), la rĂ©ponse typique est âHai, genki desu!â pour dire que vous pĂ©tez la forme. Genki = en forme, desu = câest (littĂ©ralement âoui, je vais bienâ). Cette petite phrase polie donne lâimage dâune personne positive et pleine dâĂ©nergie â presque un protagoniste de shĆnen manga prĂȘt Ă foncer sauver le monde aprĂšs sâĂȘtre assurĂ© que tout le monde va bien.
- O-namae wa nan desu ka? (ăăȘăŸăăŻăȘăă§ăăïŒ) â Comment vous appelez-vous ? Pour demander le nom de votre nouvel ami otaku rencontrĂ© Ă la Japan Expo de Tokyo. O-namae = votre nom, nan desu ka = quâest-ce que câest ? (en gros âquel estâŠ?â). Vous ne lâutiliserez peut-ĂȘtre pas tous les jours en voyage, mais ça reste une phrase sympa pour engager la conversation. Et avouons-le, câest toujours cool de pouvoir dire âWatashi wa <votre prĂ©nom> desu, ăăăăïŒâ (Je mâappelle <votre prĂ©nom>, enchantĂ© !) en intro â effet kawaii garanti.
Survie en ville
- ⊠wa doko desu ka? (âŠăŻă©ăă§ăăïŒ) â OĂč est ⊠? LE modĂšle de phrase ultra-pratique pour trouver votre chemin. Il suffit dâinsĂ©rer ce que vous cherchez avant âwa doko desu kaâ. Par exemple : Toire wa doko desu ka? (ăă€ăŹăŻă©ăă§ăăïŒ) â OĂč sont les toilettes ? đœ (Probablement la question la plus vitale aprĂšs 3 bols de ramen). Autre exemple : Eki wa doko desu ka? (ăăăŻă©ăă§ăăïŒ) â OĂč est la gare ? NâhĂ©sitez pas Ă demander aux passants avec un sumimasen prĂ©alable. MĂȘme si votre accent nâest pas parfait, on vous comprendra â lâimportant câest de ne pas finir perdu comme Luffy sans son Ă©quipage.
- Ikura desu ka? (ăăăă§ăăïŒ) â Câest combien ? Pour demander le prix de ce joli souvenir Totoro ou de ce melon pan appĂ©tissant au konbini. Ikura = combien (en argent), desu ka = est-ce ?. Posez la question avec curiositĂ© et vous aurez peut-ĂȘtre droit en rĂ©ponse Ă un chiffre accompagnĂ© du geste des doigts en X (âïž) pour dire ânon nĂ©gociableâ (les Japonais ne marchandent pas, dĂ©solĂ© pour vos talents de nĂ©gociateur de souk). Au moins, avec ikura desu ka, fini les achats Ă lâaveuglette â votre porte-monnaie vous dira arigatĆ.
- Wakarimasen (ăăăăŸăă) â Je ne comprends pas. Une phrase humble et honnĂȘte. Wakarimasen signifie â(je) ne comprends pasâ. Si on vous explique un truc en japonais et que vous ĂȘtes aussi perdu que devant un Ă©pisode de Neon Genesis Evangelion sans sous-titres, nâhĂ©sitez pas : wakarimasen + sourire embarrassĂ©. Les Japonais apprĂ©cieront votre franchise et essaieront souvent de vous expliquer autrement, de dessiner un plan, voire de sortir le Google Translate salvateur. Bonus : vous pouvez aussi dire Wakaranai (ăăăăȘă) en mode plus familier, comme un hĂ©ros dâanime boudeur qui ânây comprend rien Ă ce qui se passeâ.
- Chotto matte (ăĄăăŁăšćŸ ăŁăŠ) â Attends un peu. LittĂ©ralement âun petit moment !â. Chotto matte câest lâexpression parfaite si quelquâun va trop vite pour vous â que ce soit en marchant dans la rue ou en parlant. Vous lâavez sĂ»rement entendu dans tous les animĂ©s quand le hĂ©ros rattrape son ami qui part en courant : âChotto matte!â (souvent suivi de âkudasaiâ pour la politesse : Chotto matte kudasai (ăĄăăŁăšćŸ ăŁăŠăă ăă) â âAttendez un instant, sâil vous plaĂźtâ). Utile quand vous courez aprĂšs le dernier train de la journĂ©e : âChotto matte kudasai!â â on sait jamais, le conducteur aura peut-ĂȘtre pitiĂ© de vous⊠(on peut rĂȘver ).
- Tasukete kudasai (ć©ăăŠăă ăă) â Aidez-moi, sâil vous plaĂźt. On espĂšre que vous nâaurez jamais Ă lâutiliser, mais mieux vaut lâavoir en tĂȘte, au cas oĂč. Tasukete = aidez-moi, kudasai = sâil vous plaĂźt. Que ce soit pour attirer lâattention en cas dâurgence ou juste pour dire âau secours, je ne retrouve plus mon hĂŽtel (ni mon Gundam gĂ©ant)â, cette phrase peut vous sauver la mise. Prononcez-la dâune voix forte et claire si besoin â les hĂ©ros dâanime crient bien âtasukete!â quand ils sont en danger, et ça marche (Goku finit toujours par arriver, non ?).
- DaijĆbu desu (ă ăăăăă¶ă§ă) â Ăa va, tout va bien. DaijĆbu signifie âça vaâ ou âpas de problĂšmeâ. Vous pouvez lâutiliser pour dire ânon merci, ça iraâ poliment. Par exemple, un serveur vous ressert de lâeau et vous en avez assez : un petit geste de la main + âdaijĆbu desuâ = âcâest bon, merciâ. Ou si quelquâun sâinquiĂšte pour vous (aprĂšs vous avoir vu trĂ©bucher sur le trottoir en regardant votre smartphone â eh oui, câest mal), vous pouvez rĂ©pondre âdaijĆbu!â pour dire âtout va bien !â. Câest un mot qui rassure, un peu le âno worriesâ japonais. Et puis ça sonne mignon, on dirait le dĂ©but dâun sort magique Harry Potter (DaijĆbu! đȘ).
- Hai / Iie (ăŻă / ăăă) â Oui / Non. On les a dĂ©jĂ croisĂ©s plus haut, mais un rappel sâimpose parce quâen situation de voyage vous les utiliserez tout le temps. Hai pour acquiescer, iie pour refuser. Petite nuance culturelle : au Japon, dire directement ânonâ (iie) est moins courant. Souvent, un hai hĂ©sitant ou une autre tournure adoucie sera utilisĂ©e Ă la place pour refuser sans froisser (par ex. âchottoâŠâ en dĂ©tournant le regard, ce qui sous-entend que câest âun peu difficileâ dâaccepter). Mais bon, si on insiste pour vous faire goĂ»ter des sushis Ă la mĂ©duse et que vous le sentez pas, un bon Iie, sumimasen fera lâaffaire â courage, on ne vous en voudra pas !
- Chotto⊠(ăĄăăŁăšâŠ) â Euh⊠(façon polie de dire non). Justement, parlons-en de ce âchottoâŠâ qui veut dire âun peuâŠâ. Si un Japonais vous rĂ©pond juste âchottoâŠâ avec un sourire gĂȘnĂ© et nâachĂšve pas sa phrase, il est probablement en train de dĂ©cliner votre proposition tout en douceur. Câest la mĂ©thode locale pour dire non sans dire non. Vous aussi, vous pouvez lâutiliser : par exemple, si un vendeur un peu trop insistant essaie de vous refourguer un katana Ă 3000âŹ, regardez-le avec un air navrĂ© et lĂąchez âchottoâŠâ en secouant la main. Message reçu 5/5, et politesse sauve.
Au restaurant (et au konbini)
- Itadakimasu (ăăă ăăŸă) â Bon appĂ©tit (je reçois humblement). Avant dâattaquer un repas, les Japonais joignent les paumes et disent itadakimasu, en guise de remerciement pour la nourriture. Pensez-y la prochaine fois que vous recevrez votre bol de ramen fumant ou votre okonomiyaki tout chaud. Ăa fait son petit effet et câest respectueux envers le cuistot (et le poisson qui a sacrifiĂ© sa vie pour finir dans votre assiette ). Si vous avez regardĂ© des animĂ©s slice-of-life ou Ghibli, vous avez forcĂ©ment entendu un cĆur innocent crier âitadakimaaaasu!â juste avant dâengloutir son repas. Faites de mĂȘme, et votre estomac vous dira merci (ou plutĂŽt arigatĆ).
- GochisĆsama deshita (ăăĄăăăăŸă§ăă) â Merci pour le repas. LittĂ©ralement âcâĂ©tait un festin !â. AprĂšs avoir terminĂ© de manger, câest poli de dire gochisĆsama deshita pour remercier sincĂšrement le cuisinier ou lâhĂŽte. En pratique, mĂȘme au resto vous pouvez le dire en partant, le personnel apprĂ©ciera ce petit geste de gratitude. Imaginez la scĂšne : vous sortez dâune petite Ă©choppe de ramen tenue par une gentille obasan (grand-mĂšre) qui vous a rĂ©galĂ©, vous lui lancez un gochisĆsama chaleureux â son sourire nâaura dâĂ©gal que celui de Naruto aprĂšs un bol de nouilles. Pro tip : entraĂźnez-vous Ă le prononcer sans postillons, câest plus cool.
- Oishii! (ăăăăïŒ) â DĂ©licieux ! Un mot simple pour exprimer votre bonheur gustatif. Oishii veut dire âdĂ©licieux/trop bonâ. Si vous voulez vraiment faire comme dans les anime, dites-le avec des Ă©toiles dans les yeux et Ă©ventuellement les mains jointes sous votre menton. (Option avancĂ©e : Umai! (ăăŸăïŒ) qui signifie aussi âcâest bon !â, souvent utilisĂ© par les mecs ou dans les mangas culinaires pour faire genre âwha câest trop bien cuisinĂ©â.) Dans un konbini, croquer dans un onigiri thon-mayo Ă 2h du matin peut vous arracher un oishii de soulagement. Câest aussi un bon brise-glace : vous direz oishii tellement souvent que le chef pourrait vous offrir un petit extra par fiertĂ©.
- Okawari (ăăăă) â Une autre portion, sâil vous plaĂźt. Vous avez adorĂ© ce plat et vous en voulez encore ? Dites okawari en tendant votre bol ou votre verre. Par exemple, dans un izakaya (bar japonais), lever votre chope vide en disant âBeeru, okawari!â (ăăŒă«ăăăăăïŒ â Encore une biĂšre !) fera comprendre Ă la ronde que vous ĂȘtes prĂȘt pour le deuxiĂšme round. Attention, okawari est plutĂŽt informel; dans un resto classique on dira âOkawari, onegaishimasuâ pour rester poli. Astuce ninja : assurez-vous que câest tabehĆdai (buffet Ă volontĂ©) ou nomihĆdai (boissons Ă volontĂ©) avant de demander 15 okawari, sinon votre portefeuille risque de crier yamete! (stop).
- Kanpai! (äčŸæŻïŒ) â SantĂ© ! LâĂ©quivalent de notre âTchin-tchinâ pour trinquer, en beaucoup plus classe. Kanpai signifie littĂ©ralement âvider le verreâ â tout un programme. On lâutilise en levant son verre avec enthousiasme, que ce soit une pinte de biĂšre, du sakĂ© ou un verre de calpis (boisson soft Ă©trange ). Vous lâavez sans doute vu dans chaque drama ou anime lors des scĂšnes de fĂȘte : tout le monde crie âKanpai!â en chĆur. Ă essayer absolument lors dâune soirĂ©e Ă Tokyo, par exemple en vous liant dâamitiĂ© avec des habituĂ©s dans un bar Ă Shinjuku. Kanpai, et nâoubliez pas de boire une gorgĂ©e derriĂšre !
- Irasshaimase! (ăăăŁăăăăŸăïŒ) â Bienvenue (dans notre commerce). Câest le cri du cĆur (et du client) que vous entendrez en entrant dans nâimporte quelle boutique ou restaurant. Les vendeurs le lancent fort et enjouĂ© dĂšs que vous passez la porte, que ce soit un konbini, un magasin de figurines Ă Akiba ou un resto de sushi sur tapis roulant. Pas besoin de rĂ©pondre, on ne vous demande pas rĂ©ellement comment vous allez . Contentez-vous dâun sourire poli ou dâun lĂ©ger hochement de tĂȘte si vous croisez le regard dâun employĂ©. La premiĂšre fois, ça surprend un peu (surtout si on vous le hurle dessus Ă lâunisson), mais on sây fait vite. AprĂšs tout, câest toujours sympa dâĂȘtre accueilli comme un roi⊠mĂȘme pour acheter des chaussettes Pikachu Ă 3âŹ.
- DĆzo (ă©ăă) â Je vous en prie / Tenez, allez-y. Un mot de politesse qui accompagne une offre. Par exemple, vous tendez quelque chose Ă quelquâun (la monnaie au caissier, un cadeau, etc.), vous dites dĆzo â câest lâĂ©quivalent de âvoilĂ , je vous en prieâ. Autre cas : vous laissez votre place dans le train Ă une personne ĂągĂ©e, vous pouvez lui faire signe en disant dĆzo, câest âje vous en prie, faites doncâ. Ce petit mot tout simple vous fera passer pour la personne la plus courtoise de lâarchipel. Et qui sait, on vous rĂ©pondra peut-ĂȘtre par un âarigatĆâ Ă©mu, voire un sourire surpris genre âooooh un gaijin bien Ă©levĂ© !â. Good karma assurĂ©.
- Ojamashimasu (ăăăăŸăăŸă) â Je mâinvite / Je dĂ©range (en entrant). Si vous avez la chance dâĂȘtre invitĂ© chez quelquâun (ou dans un petit ryokan familial), utilisez cette formule en franchissant le pas de la porte. Ojamashimasu signifie littĂ©ralement âje vais dĂ©rangerâ, par modestie. Câest comme dire âdĂ©solĂ© de mâimposer chez vousâ en version polie. Vous le dites en entrant chez votre correspondant japonais, et hop, vous gagnez +10 en respect dâhospitalitĂ©. Votre hĂŽte rĂ©pondra sans doute âdĆzo, dĆzoâ pour vous inviter Ă avancer. (Pro-tip culturel : pensez Ă enlever vos chaussures en mĂȘme temps, sinon le +10 de respect se transforme en -50 ).
Vie sociale & pop culture
- Otsukare-sama desu! (ăă€ăăăăŸă§ă) â Bon travail / Merci pour vos efforts. Lâexpression passe-partout pour fĂ©liciter ou remercier aprĂšs un effort commun. Au boulot, entre collĂšgues, on se salue souvent en disant otsukare-sama pour signifier âtu as bien travaillĂ©, repose-toiâ. Entre amis, aprĂšs une activitĂ© (genre vous avez enfin fini ce marathon shopping de figurines sous la pluie), vous pouvez lancer un âotsukare!â collectif, comme pour dire âwow, on a assurĂ©, bravo tout le mondeâ. Si vous ĂȘtes fan dâanime, vous lâavez peut-ĂȘtre entendu quand un groupe de persos termine une mission. Câest un must pour sonner Japonais auprĂšs de vos potes une fois lâĂ©preuve terminĂ©e, que ce soit lâascension du Mont Fuji ou⊠le karaokĂ© de 3h du matin.
- Ganbatte! (ăăă°ăŁăŠïŒ) â Bon courage / Fais de ton mieux ! La formule dâencouragement par excellence. Ganbatte (ou ganbare, plus impĂ©ratif) câest ce que crie le public pendant un match de volleyball dans HaikyĆ«!! ou ce que votre ami japonais vous dira avant que vous nâalliez tenter de commander tout seul des takoyaki en japonais. Ăa veut dire âaccroche-toi, tu peux le faireâ. TrĂšs utile pour encourager quelquâun qui passe un examen, un entretien, ou mĂȘme pour sâauto-motiver (rien ne vous empĂȘche de vous murmurer âganbarimasuâ â je vais faire de mon mieux â avant de vous lancer dans la foule du Comiket). Utilisez-le gĂ©nĂ©reusement, câest plein dâondes positives, un peu comme un Pikachu qui vous envoie de lâĂ©lectricitĂ© motivationnelle .
- Yatta! (ăăŁăïŒ) â Ăa y est, jâai rĂ©ussi ! Imaginez que vous gagnez une peluche gĂ©ante Snorlax Ă la fĂȘte foraine de Yokohama â lĂ vous criez YATTA! (qui se traduit grosso modo par âOuaiiis !â ou âJâai rĂ©ussi !â). Câest lâexclamation de joie et de victoire quâon entend tout le temps dans les mangas et animĂ©s quand le perso obtient enfin ce quâil voulait. MĂȘme si vous rĂ©ussissez Ă trouver votre chemin du premier coup dans le mĂ©tro tokyoĂŻte, ça mĂ©rite un petit yatta. Attention Ă ne pas confondre avec yata (ăă) sans petit tsu, qui ne veut rien dire; câest bien ya + petite pause + tta. Maintenant, entraĂźnez-vous devant le miroir avec le signe V de la victoire , et vous aurez lâair dâun vrai protagoniste shĆnen triomphant aprĂšs avoir sauvĂ© le monde (ou rĂ©ussi Ă utiliser un distributeur de tickets, exploit tout aussi honorable).
- Nani?! (äœïŒïŒ) â Quoi?! LA rĂ©plique culte de la pop culture japonaise. Nani veut dire âquoiâ, et avec la bonne intonation choquĂ©e, câest la parfaite rĂ©action dramatique. Fans de meme reconnaĂźtront la scĂšne : un type dit âOmae wa mou shindeiruâ (Tu es dĂ©jĂ mort) et lâautre rĂ©pond âNani?!â. Utilisez-le dans la vraie vie avec humour : par exemple, votre ami vous annonce quâil a mangĂ© tous vos Pocky sans vous attendre â vous pouvez le dĂ©visager et lĂącher un âNani?!â outrĂ©, pour le fun. SuccĂšs garanti auprĂšs des geeks autour de vous (les autres vous prendront juste pour quelquâun qui a ratĂ© son bus). Bref, nani câest le âPardon ?!â version animĂ©e, Ă employer avec parcimonie si vous ne voulez pas passer pour un personnage de JoJo perdu dans le monde rĂ©el.
- Maji de?! (ăăžă§ïŒïŒ) â SĂ©rieux ?! / Vraiment ?! Maji est du slang pour âvraiment/sĂ©rieuxâ. Ajoutez de et un point dâinterrogation, et vous obtenez une expression de surprise incrĂ©dule trĂšs commune chez les jeunes (et dans les mangas). Par exemple, votre correspondant vous dit quâil a dĂ©crochĂ© une PS5 Ă©dition limitĂ©e Evangelion pour 100⏠â vous Ă©carquillez les yeux : âMaji de?!â (en mode ânon câest pas vrai, tu me fais marcher lĂ ?!â). Câest lâĂ©quivalent de notre âSĂ©rieux ?!â un peu familier. Dans un contexte plus otaku, on lâutilise aussi comme exclamation face Ă une info choquante (du genre âLe prochain Ghibli sort dans une semaineâ â âMaji de!!â avec les Ă©toiles plein les yeux). Faites juste attention Ă lâintonation : il faut que ça monte dans les aigus comme quand Pikachu est surpris.
- Sugoi! (ăăăïŒ) â GĂ©nial / Incroyable ! Un mot simple pour dire que quelque chose vous impressionne. Sugoi peut signifier âsuperâ, âgĂ©nialâ, âformidableâ… Câest ultra courant, autant dans la bouche des prĂ©sentateurs TV japonais (prĂ©parez-vous Ă entendre des âSugooooi!â surjouĂ©s devant nâimporte quelle prouesse) que dans les animĂ©s quand un personnage voit le pouvoir secret de son adversaire. En touriste, vous pouvez lâutiliser Ă tout bout de champ : devant la vue depuis Tokyo Skytree â âSugoiâŠâ Ă©merveillĂ©, en goĂ»tant une pĂątisserie trop bonne â âSugoi!â satisfait, ou en voyant le cosplay parfait de Sephiroth dans la rue â âSugoi!!â avec un pouce en lâair. Ă force, sugoi deviendra votre rĂ©flexe pour âwaouhâ. Et ça, câest⊠sugoi, non ?
- Kawaii! (ăăăăïŒ) â Trop mignon ! Le mot prĂ©fĂ©rĂ© des fans de Hello Kitty et des mascottes en tout genre. Kawaii veut dire âmignonâ mais câest plus quâun mot, câest une philosophie au Japon. Un petit chien avec un bonnet Pikachu ? Kawaii! Une deco de cafĂ© toute rose avec des cĆurs ? Kawaii! Vous verrez que les Japonais eux-mĂȘmes lâutilisent abondamment pour tout et nâimporte quoi du moment que câest choupinet. NâhĂ©sitez pas Ă le placer, on ne se lassera jamais dâentendre un Ă©tranger dire kawaii avec enthousiasme. Par contre, Ă©vitez le âKawaiiii desu ne ~â caricatural, sauf si câest pour plaisanter entre otakus. Il faut mĂ©riter son titre de maĂźtre PokĂ©mon mignonnerie.
- Kakkoii! (ăăŁăăăïŒ) â Classe ! / StylĂ© ! LâĂ©quivalent de âcoolâ pour complimenter quelquâun ou quelque chose de stylĂ©. Un japonais en yukata avec katana dans le dos ? Kakkoii! Un robot Gundam gĂ©ant Ă Odaiba ? Kakkoii! Ce mot sâemploie souvent pour dire quâun mec a la classe ou quâun objet en jette. Vous pouvez aussi lâutiliser pour vous la pĂ©ter gentiment : si on vous complimente sur votre tenue traditionnelle aprĂšs un essayage de kimono, vous pouvez sourire et rĂ©pondre âkakkoii desu ka?â (câest stylĂ©, hein ?), avec humour bien sĂ»r. Dans un anime de lycĂ©e, câest ce que les filles gloussent en voyant le beau gosse sportif passer. Bref, kakkoii câest ce que vous voulez quâon dise de vous quand vous maniez vos baguettes japonaises comme un pro.
- Baka! (ă°ăïŒ) â Idiot ! Un petit gros mot gentillet trĂšs rĂ©pandu dans les Ćuvres japonaises. Baka veut dire idiot/bĂȘte. Les personnages tsundere (ceux qui jouent les durs au cĆur tendre) le lĂąchent toutes les 5 minutes : âurusai, baka!â (tg, idiot !) est un grand classique des chamailleries façon anime. Dans la vraie vie, traitez seulement vos trĂšs bons potes de baka et sur le ton de la rigolade, sinon câest vexant. Entre amis proches vous pourriez entendre âahh baka da na!â (roh quâil est bĂȘte celui-lĂ ) en plaisantant. Mais Ă©vitez-le avec des inconnus â insulter quelquâun dĂšs la premiĂšre rencontre risque de ruiner vos chances de passer pour un ambassadeur de la paix nipponne. Ă utiliser comme Ă©pice humoristique, pas comme un katana.
- Yabai! (ăă°ăïŒ) â Ouf ! / OMG ! / Flippant ! Un slang passe-partout trĂšs Ă la mode. Yabai peut exprimer tout et son contraire selon le contexte. Positif : âYabai, ce concert de J-Pop Ă©tait trop bien!â (genre câĂ©tait dingue). NĂ©gatif : âOuh lĂ , yabaiâŠâ en voyant lâaddition salĂ©e dâun restaurant luxueux (genre ça craint). Ăa veut dire Ă la base âdangereuxâ ou âgraveâ. Les jeunes lâadorent, un peu comme on dit âcâest chanmĂ©â ou âcâest oufâ. Vous pourrez le placer quand quelque chose vous impressionne ou vous fait peur. Par exemple, vous ĂȘtes coincĂ© en haut de la grande roue Ă Odaiba parce que vous avez le vertige : âyabai, jâaurais pas dĂ» monter lĂ âŠâ. Ou bien vous goĂ»tez une spĂ©cialitĂ© ultra Ă©picĂ©e : âyabai, ça arrache la tĂȘte mais câest bonâ. Câest le mot fourre-tout cool par excellence, Ă saupoudrer dans vos conversations pour un effet natif garanti.
- HontĆ? (æŹćœïŒ) â Vraiment ? HontĆ signifie âvraiâ ou âvraimentâ. Sous forme de question surprise, HontĆ? câest un peu le âah bon? SĂ©rieux?â dit avec intĂ©rĂȘt. Votre ami : âJâai rencontrĂ© un acteur de drama dans le mĂ©tro.â Vous : âHontĆ?!â (les yeux Ă©carquillĂ©s, parce que oui, on croise parfois des cĂ©lĂ©britĂ©s incognito Ă Tokyo). Câest plus neutre que âMaji de?!â et plus soft que âNani?!â. En gros, câest parfait pour montrer un Ă©tonnement poliment curieux. Vous lâentendrez souvent suivi de âdesu kaâ en mode un peu plus formel : âæŹćœă§ăăïŒâ (HontĆ desu ka?) â âCâest vrai ?â. NâhĂ©sitez pas Ă lâutiliser, câest une rĂ©action passe-partout qui montrera que vous suivez la conversation (mĂȘme si en vrai vous ĂȘtes larguĂ©, couvrez avec un hontĆ? admiratif, ni vu ni connu ).
- MĆ ii desu (ăăăăă§ă) â Ăa suffit / Câest bon (laissez tomber). Pas dans la liste initiale ? Eh oui, surprise bonus utile ! MĆ ii desu veut dire âcâest bon maintenantâ ou âlaissez, ce nâest plus la peineâ. Imaginons que vous demandiez votre chemin et que malgrĂ© 5 minutes dâexplications vous ne comprenez toujours pas, vous pouvez couper gentiment : âAh, mĆ ii desu, arigatĆ.â (Ok câest bon, merci) avec un sourire pour signifier âmerci dâavoir essayĂ©, je vais me dĂ©brouillerâ. Ou au restaurant, si le serveur insiste pour vous expliquer toute la carte en dĂ©tail alors que vous avez dĂ©jĂ choisi, un petit mĆ ii desu peut servir. Câest un peu le âcâest bon, ça iraâ pour dĂ©cliner poliment quelque chose qui devient yabai (lourd). Ă employer avec le ton adaptĂ© pour ne pas vexer, bien sĂ»r.
- Ittekimasu / Itterasshai (èĄăŁăŠăăŸă / èĄăŁăŠăăŁăăă) â Jây vais (Ă tout Ă lâheure) / Bonne journĂ©e (reviens vite). Ces deux-lĂ vont par paire, comme Mario et Luigi. Quand on quitte la maison le matin, on dit ittekimasu (jây vais, je reviens plus tard). Et ceux qui restent (coloc, famille dâaccueilâŠ) rĂ©pondent itterasshai, qui veut dire en gros âprends soin de toi, reviens en un seul morceauâ. Câest hyper courant dans la vie des Japonais. Si vous logez chez lâhabitant ou que vous faites un Airbnb en famille, surprenez-les avec un joyeux ittekimasu! en partant explorer, et savourez le itterasshai! chaleureux en retour. On parie que ça vous donnera le sourire pour la journĂ©e, comme dans un Ă©pisode tranche-de-vie feel-good.
- Tadaima / Okaeri (ăă ăăŸ / ăăăă) â Je suis rentrĂ© / Bon retour. Autre duo insĂ©parable. En rentrant Ă la maison, on annonce Tadaima! (me revoilĂ !). Et ceux qui Ă©taient dĂ©jĂ lĂ rĂ©pondent Okaeri! ou Okaeri nasai! qui signifie âbienvenue chez toiâ. Câest un rituel quotidien au Japon. AprĂšs une grosse journĂ©e de visites, quand vous repassez le seuil de votre hĂ©bergement, vous pouvez lancer un timide tadaima⊠mĂȘme si personne ne vous attend â juste pour le kiff culturel. Bon, votre oreiller ne vous rĂ©pondra pas okaeri, mais ça fait du bien quand mĂȘme. Et si par chance quelquâun vous dit okaeri, vous aurez atteint le niveau supĂ©rieur dâimmersion â next step, onsen et fluence native !
- Sayonara (ăăăȘă) â Adieu (dĂ©finitif). Attendez, on lâa dĂ©jĂ fait celui-lĂ ! Eh oui, pour boucler la boucle, un petit rappel : sayĆnara est plutĂŽt utilisĂ© pour une sĂ©paration longue ou dĂ©finitive. Si vous quittez un lieu ou des amis que vous ne reverrez pas de sitĂŽt, lĂ vous pouvez sortir le âSayonara, <emotional music>…â. Mais rassurez-vous, au quotidien vous direz plus souvent mata ne (Ă plus) ou jaa, mata! en mode cool.
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