😉 50 expressions japonaises indispensables pour survivre au Japon (avec style et humour)

Connaßtre quelques phrases clés vous aidera à vous immerger comme un pro en plein Tokyo.

50 expressions japonaises indispensables

Voici donc 50 expressions japonaises ultra-utiles, classées par situation, pour une immersion réussie au Japon.

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Au programme : de la politesse nipponne, des phrases pour briller au restaurant et bien sĂ»r quelques clins d’Ɠil Ă  la pop culture (oui, on va parler anime, onsen et konbini !).

Yosh, c’est parti !

La base

  1. Konnichiwa (こんにづは) – Bonjour. LA salutation classique en journĂ©e. À prononcer avec le sourire pour ressembler au hĂ©ros sympa d’un drama. (Ne vous trompez pas : Konnichiwa n’est pas le nom d’un nouveau PokĂ©mon, c’est juste “bonjour” en japonais.)
  2. Ohayƍ gozaimasu (ăŠăŻă‚ˆă†ă”ă–ă„ăŸă™) – Bonjour (le matin). Pour bien dĂ©marrer la journĂ©e, dites ohayƍ dĂšs le p’tit dĂ©j. Cette formule matinale Ă©quivaut Ă  un “bonjour” matutinal poli. Vous l’entendrez dans chaque anime scolaire quand la cloche sonne le matin. (Tip : La version courte “Ohayƍ” (おはよう) suffit entre amis, un peu comme un “salut” du matin.)
  3. Konbanwa (こんばんは) – Bonsoir. Une petite ambiance samouraĂŻ au crĂ©puscule avec ce “bonsoir” Ă©lĂ©gant. Utilisez konbanwa dĂšs que la nuit tombe, par exemple en arrivant Ă  votre resto d’izakaya prĂ©fĂ©rĂ©. Bonus : dites-le avec une voix grave façon comĂ©dien de doublage pour impressionner vos amis otakus.
  4. Oyasumi nasai (おやすみăȘさい) – Bonne nuit. AprĂšs une longue journĂ©e Ă  arpenter Akihabara ou Ă  chanter du karaokĂ©, terminez par oyasumi. C’est la formule polie pour souhaiter bonne nuit. Un peu comme dire “que Totoro te garde” avant d’aller dormir (mais en plus authentique).
  5. Moshi moshi (もしもし) – AllĂŽ ? La façon japonaise de rĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone. Moshi moshi s’utilise uniquement au tĂ©lĂ©phone, pas en face Ă  face. Si vous appelez votre hĂŽtel ou un ami japonais, commencez par ce petit “もしもし”. (Anecdote : une lĂ©gende urbaine dit que les fantĂŽmes japonais ne peuvent pas dire moshi moshi deux fois… si votre correspondant ne le dit qu’une fois, vous pouvez raccrocher en criant “Nani?!”)
  6. Sayƍnara (さようăȘら) – Au revoir. Le sayonara qu’on connaĂźt tous des films, pour une sĂ©paration un peu solennelle. À utiliser si vous quittez quelqu’un pour un bon moment. Ne soyez pas surpris si on ne vous rĂ©pond pas par un “my friend” en chantant (ça, c’est dans la chanson de Princesse Sarah), mais un simple sourire suffira. Pour un au revoir plus temporaire, les amis utilisent souvent Ja ne / Mata ne (じゃあね / ăŸăŸă­) qui veut dire “à plus tard” sur un ton dĂ©contractĂ©.
  7. Hajimemashite (ăŻă˜ă‚ăŸă—ăŠ) – EnchantĂ© (premiĂšre rencontre). LittĂ©ralement “c’est la premiĂšre fois”. On utilise hajimemashite en se prĂ©sentant Ă  quelqu’un pour la premiĂšre fois, un peu comme un “enchantĂ© de faire votre connaissance”. Dites-le avec un lĂ©ger hochement de tĂȘte – vous vous sentirez tout de suite aussi poli qu’un personnage de Ghibli rencontrant un esprit de la forĂȘt pour la premiĂšre fois.
  8. Yoroshiku onegaishimasu (ă‚ˆă‚ă—ăăŠă­ăŒă„ă—ăŸă™) – Merci de m’accueillir / Je compte sur vous. Difficile Ă  traduire en un mot, cette expression polyvalente s’utilise juste aprĂšs hajimemashite ou dans plein d’autres situations de politesse. En gros, c’est une maniĂšre de dire “soyez gentil avec moi” ou “ravi de vous rencontrer, traitons-nous bien”. Dans un club d’arts martiaux, un Ă©lĂšve dira ça Ă  son sensei en s’inclinant profondĂ©ment. Dans un contexte otaku, pensez-y comme le “please be kind, senpai!” des mangas, mais en vrai de vrai.
  9. Hai (はい) – Oui. Simple et efficace. Hai veut dire “oui” mais aussi “je vous ai entendu/compris”. On l’entend partout, tout le temps : pour rĂ©pondre Ă  une question, pour montrer qu’on Ă©coute… Conseil d’ami : ne le dites pas machinalement Ă  chaque phrase de votre interlocuteur japonais, au risque de passer pour un NPC mal programmĂ©.
  10. Iie (いいえ) – Non. À prononcer “iii-Ă©â€ (et pas comme “yĂ©yĂ©â€). C’est la nĂ©gation polie. Les Japonais l’emploient finalement assez peu dans la vie courante, prĂ©fĂ©rant des tournures plus douces pour refuser (genre “chotto…”, voir plus bas). Mais si on vous propose du natto au petit-dĂ©j et que vous n’ĂȘtes pas prĂȘt pour les haricots fermentĂ©s, un gentil iie avec un sourire sauvera votre matinĂ©e.

Politesse & excuses

  1. Arigatƍ gozaimasu (ă‚ă‚ŠăŒăšă†ă”ă–ă„ăŸă™) – Merci (beaucoup). L’incontournable merci japonais, Ă  utiliser sans modĂ©ration. Arigatƍ tout court (ありがべう) marche aussi pour un merci dĂ©contractĂ©, mais arigatƍ gozaimasu est plus poli (un peu comme “merci beaucoup”). Accompagnez-le d’une petite inclinaison de tĂȘte pour le style. Dƍmo arigatƍ (ă©ă†ă‚‚ă‚ă‚ŠăŒăšă†) signifie “merci beaucoup” de façon appuyĂ©e – et oui, c’est la fameuse phrase de “Dƍmo arigatƍ, Mr. Roboto”. Avec ça, vous ĂȘtes prĂȘt Ă  remercier aussi bien le vendeur de ramens que le chauffeur de bus, tel un vrai hĂ©ros de J-Drama reconnaissant.
  2. Dƍitashimashite (ă©ă†ă„ăŸă—ăŸă—ăŠ) – De rien. C’est la rĂ©ponse standard Ă  “merci”. Un peu long Ă  prononcer au dĂ©but (essayez de le dire 3 fois vite), mais trĂšs utile. Imaginez-vous en train d’aider une petite mamie Ă  porter ses courses dans un escalator de mĂ©tro tokyoĂŻte : elle vous dit “arigatƍ”, vous rĂ©pondez humblement “dƍitashimashite”. Classe, non ? (Cela dit, les Japonais rĂ©pondent aussi souvent par un sourire modeste ou un petit geste de la main pour minimiser.)
  3. Sumimasen (ă™ăżăŸă›ă‚“) – Excusez-moi / Pardon. Le couteau suisse verbal du japonais. Sumimasen sert Ă  attirer l’attention (du serveur par exemple), Ă  s’excuser lĂ©gĂšrement (si vous bousculez quelqu’un par inadvertance) ou Ă  dire merci dans le sens “oh, je suis dĂ©solĂ© que vous vous soyez donnĂ© cette peine”. C’est un peu l’équivalent d’un “excusez-moi” passe-partout. Dans un konbini bondĂ© Ă  2h du matin, vous l’utiliserez pour vous frayer un chemin entre deux salarymen en quĂȘte d’onomiyaki. Vous allez voir, dire sumimasen devient vite un rĂ©flexe – plus efficace qu’un klaxon dans la foule de Shibuya !
  4. Gomen nasai (ごめんăȘさい) – Pardon (dĂ©solĂ©). Gomen nasai est plus sincĂšre pour s’excuser, quand vous avez fait une bĂȘtise. Par exemple, si vous marchez accidentellement sur la queue du chat du voisin (le pauvre Tama), un gomen nasai profondĂ©ment dĂ©solĂ© s’impose. Entre amis ou en version plus cool, vous entendrez aussi gomen (ごめん) tout court, un peu comme “dĂ©solĂ©â€ ou “my bad”. Pro tip : Ă©vitez de l’utiliser Ă  la lĂ©gĂšre, sauf si vous imitez un personnage d’anime la larme Ă  l’Ɠil – effet dramatique garanti !
  5. Onegaishimasu (ăŠéĄ˜ă„ă—ăŸă™) – S’il vous plaĂźt (je vous en prie). LittĂ©ralement “je vous fais une demande”, onegaishimasu s’utilise pour faire une requĂȘte polie. Par exemple, dans un restaurant, pour dire “L’addition, s’il vous plaĂźt”, vous pouvez joindre les mains comme un ninja suppliant et dire “O-kaikei onegaishimasu” (ăŠäŒšèšˆăŠéĄ˜ă„ă—ăŸă™) au serveur. đŸ§Ÿ C’est aussi ce qu’on dit quand on demande un service ou quand on commence quelque chose en groupe : avant un match de judo, les deux judokas se saluent et disent “onegaishimasu” (genre “allons-y, je compte sur toi”). Onegaishimasu c’est le please poli ultime, utilisable Ă  toutes les sauces – sans modĂ©ration, contrairement au wasabi.
  6. Yukkuri hanashite kudasai (ă‚†ăŁăă‚Šè©±ă—ăŠăă ă•ă„) – Parlez lentement, s’il vous plaĂźt. Si votre interlocuteur japonais se met Ă  parler Ă  la vitesse d’un TGV lancĂ©, dĂ©gainez cette phrase. Yukkuri = lentement, hanashite = parlez, kudasai = s’il vous plaĂźt. En gros c’est “parlez plus doucement, svp”. Dites-le avec un sourire un peu gĂȘnĂ©, et vous passerez pour le charmant gaijin qui fait l’effort. Souvent, ça les fera sourire et ils rĂ©pĂ©teront en version slow-motion. (Et si ça ne suffit pas, il reste l’arme secrĂšte : l’anglais, voir expression suivante !)
  7. Eigo o hanasemasu ka? (ăˆă„ă”ă‚’è©±ă›ăŸă™ă‹ïŒŸ) – Parlez-vous anglais ? À sortir en dernier recours, quand vraiment vous ĂȘtes perdus dans la langue (aprĂšs tout, on ne peut pas tout apprendre en binge-watchant Naruto). Eigo = anglais, hanasemasu ka = pouvez-vous parler ? Les Japonais ne sont pas tous Ă  l’aise en anglais, mais beaucoup feront un effort pour vous aider si vous demandez gentiment. Pro tip : commencez quand mĂȘme par “sumimasen” avant de poser la question, histoire d’ĂȘtre ultra-poli. Et qui sait, vous tomberez peut-ĂȘtre sur un fan de Netflix heureux de pratiquer son “Hello, how are you?” avec vous.
  8. Hai, genki desu! (ăŻă„ă€ć…ƒæ°—ă§ă™ïŒ) – Oui, ça va ! Imaginons que quelqu’un vous demande “Ogenki desu ka?” (ăŠć…ƒæ°—ă§ă™ă‹ïŒŸ – “Est-ce que vous allez bien ?”), la rĂ©ponse typique est “Hai, genki desu!” pour dire que vous pĂ©tez la forme. Genki = en forme, desu = c’est (littĂ©ralement “oui, je vais bien”). Cette petite phrase polie donne l’image d’une personne positive et pleine d’énergie – presque un protagoniste de shƍnen manga prĂȘt Ă  foncer sauver le monde aprĂšs s’ĂȘtre assurĂ© que tout le monde va bien.
  9. O-namae wa nan desu ka? (おăȘăŸăˆăŻăȘă‚“ă§ă™ă‹ïŒŸ) – Comment vous appelez-vous ? Pour demander le nom de votre nouvel ami otaku rencontrĂ© Ă  la Japan Expo de Tokyo. O-namae = votre nom, nan desu ka = qu’est-ce que c’est ? (en gros “quel est
?”). Vous ne l’utiliserez peut-ĂȘtre pas tous les jours en voyage, mais ça reste une phrase sympa pour engager la conversation. Et avouons-le, c’est toujours cool de pouvoir dire “Watashi wa <votre prĂ©nom> desu, ă‚ˆă‚ă—ăïŒâ€ (Je m’appelle <votre prĂ©nom>, enchantĂ© !) en intro – effet kawaii garanti.

Survie en ville

  1. 
 wa doko desu ka? (â€ŠăŻă©ă“ă§ă™ă‹ïŒŸ) – OĂč est 
 ? LE modĂšle de phrase ultra-pratique pour trouver votre chemin. Il suffit d’insĂ©rer ce que vous cherchez avant “wa doko desu ka”. Par exemple : Toire wa doko desu ka? (ăƒˆă‚€ăƒŹăŻă©ă“ă§ă™ă‹ïŒŸ) – OĂč sont les toilettes ? đŸšœ (Probablement la question la plus vitale aprĂšs 3 bols de ramen). Autre exemple : Eki wa doko desu ka? (ăˆăăŻă©ă“ă§ă™ă‹ïŒŸ) – OĂč est la gare ? N’hĂ©sitez pas Ă  demander aux passants avec un sumimasen prĂ©alable. MĂȘme si votre accent n’est pas parfait, on vous comprendra – l’important c’est de ne pas finir perdu comme Luffy sans son Ă©quipage.
  2. Ikura desu ka? (ă„ăă‚‰ă§ă™ă‹ïŒŸ) – C’est combien ? Pour demander le prix de ce joli souvenir Totoro ou de ce melon pan appĂ©tissant au konbini. Ikura = combien (en argent), desu ka = est-ce ?. Posez la question avec curiositĂ© et vous aurez peut-ĂȘtre droit en rĂ©ponse Ă  un chiffre accompagnĂ© du geste des doigts en X (✖) pour dire “non nĂ©gociable” (les Japonais ne marchandent pas, dĂ©solĂ© pour vos talents de nĂ©gociateur de souk). Au moins, avec ikura desu ka, fini les achats Ă  l’aveuglette – votre porte-monnaie vous dira arigatƍ.
  3. Wakarimasen (ă‚ă‹ă‚ŠăŸă›ă‚“) – Je ne comprends pas. Une phrase humble et honnĂȘte. Wakarimasen signifie “(je) ne comprends pas”. Si on vous explique un truc en japonais et que vous ĂȘtes aussi perdu que devant un Ă©pisode de Neon Genesis Evangelion sans sous-titres, n’hĂ©sitez pas : wakarimasen + sourire embarrassĂ©. Les Japonais apprĂ©cieront votre franchise et essaieront souvent de vous expliquer autrement, de dessiner un plan, voire de sortir le Google Translate salvateur. Bonus : vous pouvez aussi dire Wakaranai (わからăȘい) en mode plus familier, comme un hĂ©ros d’anime boudeur qui “n’y comprend rien Ă  ce qui se passe”.
  4. Chotto matte (ăĄă‚‡ăŁăšćŸ…ăŁăŠ) – Attends un peu. LittĂ©ralement “un petit moment !”. Chotto matte c’est l’expression parfaite si quelqu’un va trop vite pour vous – que ce soit en marchant dans la rue ou en parlant. Vous l’avez sĂ»rement entendu dans tous les animĂ©s quand le hĂ©ros rattrape son ami qui part en courant : “Chotto matte!” (souvent suivi de “kudasai” pour la politesse : Chotto matte kudasai (ăĄă‚‡ăŁăšćŸ…ăŁăŠăă ă•ă„) – “Attendez un instant, s’il vous plaĂźt”). Utile quand vous courez aprĂšs le dernier train de la journĂ©e : “Chotto matte kudasai!” – on sait jamais, le conducteur aura peut-ĂȘtre pitiĂ© de vous
 (on peut rĂȘver ).
  5. Tasukete kudasai (ćŠ©ă‘ăŠăă ă•ă„) – Aidez-moi, s’il vous plaĂźt. On espĂšre que vous n’aurez jamais Ă  l’utiliser, mais mieux vaut l’avoir en tĂȘte, au cas oĂč. Tasukete = aidez-moi, kudasai = s’il vous plaĂźt. Que ce soit pour attirer l’attention en cas d’urgence ou juste pour dire “au secours, je ne retrouve plus mon hĂŽtel (ni mon Gundam gĂ©ant)”, cette phrase peut vous sauver la mise. Prononcez-la d’une voix forte et claire si besoin – les hĂ©ros d’anime crient bien “tasukete!” quand ils sont en danger, et ça marche (Goku finit toujours par arriver, non ?).
  6. Daijƍbu desu (ă ă„ă˜ă‚‡ă†ă¶ă§ă™) – Ça va, tout va bien. Daijƍbu signifie “ça va” ou “pas de problĂšme”. Vous pouvez l’utiliser pour dire “non merci, ça ira” poliment. Par exemple, un serveur vous ressert de l’eau et vous en avez assez : un petit geste de la main + “daijƍbu desu” = “c’est bon, merci”. Ou si quelqu’un s’inquiĂšte pour vous (aprĂšs vous avoir vu trĂ©bucher sur le trottoir en regardant votre smartphone – eh oui, c’est mal), vous pouvez rĂ©pondre “daijƍbu!” pour dire “tout va bien !”. C’est un mot qui rassure, un peu le “no worries” japonais. Et puis ça sonne mignon, on dirait le dĂ©but d’un sort magique Harry Potter (Daijƍbu! đŸȘ„).
  7. Hai / Iie (はい / いいえ) – Oui / Non. On les a dĂ©jĂ  croisĂ©s plus haut, mais un rappel s’impose parce qu’en situation de voyage vous les utiliserez tout le temps. Hai pour acquiescer, iie pour refuser. Petite nuance culturelle : au Japon, dire directement “non” (iie) est moins courant. Souvent, un hai hĂ©sitant ou une autre tournure adoucie sera utilisĂ©e Ă  la place pour refuser sans froisser (par ex. “chotto
” en dĂ©tournant le regard, ce qui sous-entend que c’est “un peu difficile” d’accepter). Mais bon, si on insiste pour vous faire goĂ»ter des sushis Ă  la mĂ©duse et que vous le sentez pas, un bon Iie, sumimasen fera l’affaire – courage, on ne vous en voudra pas !
  8. Chotto
 (ちょっべ
) – Euh
 (façon polie de dire non). Justement, parlons-en de ce “chotto
” qui veut dire “un peu
”. Si un Japonais vous rĂ©pond juste “chotto
” avec un sourire gĂȘnĂ© et n’achĂšve pas sa phrase, il est probablement en train de dĂ©cliner votre proposition tout en douceur. C’est la mĂ©thode locale pour dire non sans dire non. Vous aussi, vous pouvez l’utiliser : par exemple, si un vendeur un peu trop insistant essaie de vous refourguer un katana Ă  3000€, regardez-le avec un air navrĂ© et lĂąchez “chotto
” en secouant la main. Message reçu 5/5, et politesse sauve.

Au restaurant (et au konbini)

  1. Itadakimasu (ă„ăŸă ăăŸă™) – Bon appĂ©tit (je reçois humblement). Avant d’attaquer un repas, les Japonais joignent les paumes et disent itadakimasu, en guise de remerciement pour la nourriture. Pensez-y la prochaine fois que vous recevrez votre bol de ramen fumant ou votre okonomiyaki tout chaud. Ça fait son petit effet et c’est respectueux envers le cuistot (et le poisson qui a sacrifiĂ© sa vie pour finir dans votre assiette ). Si vous avez regardĂ© des animĂ©s slice-of-life ou Ghibli, vous avez forcĂ©ment entendu un cƓur innocent crier “itadakimaaaasu!” juste avant d’engloutir son repas. Faites de mĂȘme, et votre estomac vous dira merci (ou plutĂŽt arigatƍ).
  2. Gochisƍsama deshita (ă”ăĄăă†ă•ăŸă§ă—ăŸ) – Merci pour le repas. LittĂ©ralement “c’était un festin !”. AprĂšs avoir terminĂ© de manger, c’est poli de dire gochisƍsama deshita pour remercier sincĂšrement le cuisinier ou l’hĂŽte. En pratique, mĂȘme au resto vous pouvez le dire en partant, le personnel apprĂ©ciera ce petit geste de gratitude. Imaginez la scĂšne : vous sortez d’une petite Ă©choppe de ramen tenue par une gentille obasan (grand-mĂšre) qui vous a rĂ©galĂ©, vous lui lancez un gochisƍsama chaleureux – son sourire n’aura d’égal que celui de Naruto aprĂšs un bol de nouilles. Pro tip : entraĂźnez-vous Ă  le prononcer sans postillons, c’est plus cool.
  3. Oishii! (ăŠă„ă—ă„ïŒ) – DĂ©licieux ! Un mot simple pour exprimer votre bonheur gustatif. Oishii veut dire “dĂ©licieux/trop bon”. Si vous voulez vraiment faire comme dans les anime, dites-le avec des Ă©toiles dans les yeux et Ă©ventuellement les mains jointes sous votre menton. (Option avancĂ©e : Umai! (ă†ăŸă„ïŒ) qui signifie aussi “c’est bon !”, souvent utilisĂ© par les mecs ou dans les mangas culinaires pour faire genre “wha c’est trop bien cuisinĂ©â€.) Dans un konbini, croquer dans un onigiri thon-mayo Ă  2h du matin peut vous arracher un oishii de soulagement. C’est aussi un bon brise-glace : vous direz oishii tellement souvent que le chef pourrait vous offrir un petit extra par fiertĂ©.
  4. Okawari (おかわり) – Une autre portion, s’il vous plaĂźt. Vous avez adorĂ© ce plat et vous en voulez encore ? Dites okawari en tendant votre bol ou votre verre. Par exemple, dans un izakaya (bar japonais), lever votre chope vide en disant “Beeru, okawari!” (ăƒ“ăƒŒăƒ«ă€ăŠă‹ă‚ă‚ŠïŒ – Encore une biĂšre !) fera comprendre Ă  la ronde que vous ĂȘtes prĂȘt pour le deuxiĂšme round. Attention, okawari est plutĂŽt informel; dans un resto classique on dira “Okawari, onegaishimasu” pour rester poli. Astuce ninja : assurez-vous que c’est tabehƍdai (buffet Ă  volontĂ©) ou nomihƍdai (boissons Ă  volontĂ©) avant de demander 15 okawari, sinon votre portefeuille risque de crier yamete! (stop).
  5. Kanpai! (äčŸæŻïŒ) – SantĂ© ! L’équivalent de notre “Tchin-tchin” pour trinquer, en beaucoup plus classe. Kanpai signifie littĂ©ralement “vider le verre” – tout un programme. On l’utilise en levant son verre avec enthousiasme, que ce soit une pinte de biĂšre, du sakĂ© ou un verre de calpis (boisson soft Ă©trange ). Vous l’avez sans doute vu dans chaque drama ou anime lors des scĂšnes de fĂȘte : tout le monde crie “Kanpai!” en chƓur. À essayer absolument lors d’une soirĂ©e Ă  Tokyo, par exemple en vous liant d’amitiĂ© avec des habituĂ©s dans un bar Ă  Shinjuku. Kanpai, et n’oubliez pas de boire une gorgĂ©e derriĂšre !
  6. Irasshaimase! (ă„ă‚‰ăŁă—ă‚ƒă„ăŸă›ïŒ) – Bienvenue (dans notre commerce). C’est le cri du cƓur (et du client) que vous entendrez en entrant dans n’importe quelle boutique ou restaurant. Les vendeurs le lancent fort et enjouĂ© dĂšs que vous passez la porte, que ce soit un konbini, un magasin de figurines Ă  Akiba ou un resto de sushi sur tapis roulant. Pas besoin de rĂ©pondre, on ne vous demande pas rĂ©ellement comment vous allez . Contentez-vous d’un sourire poli ou d’un lĂ©ger hochement de tĂȘte si vous croisez le regard d’un employĂ©. La premiĂšre fois, ça surprend un peu (surtout si on vous le hurle dessus Ă  l’unisson), mais on s’y fait vite. AprĂšs tout, c’est toujours sympa d’ĂȘtre accueilli comme un roi
 mĂȘme pour acheter des chaussettes Pikachu Ă  3€.
  7. Dƍzo (どうぞ) – Je vous en prie / Tenez, allez-y. Un mot de politesse qui accompagne une offre. Par exemple, vous tendez quelque chose Ă  quelqu’un (la monnaie au caissier, un cadeau, etc.), vous dites dƍzo – c’est l’équivalent de “voilĂ , je vous en prie”. Autre cas : vous laissez votre place dans le train Ă  une personne ĂągĂ©e, vous pouvez lui faire signe en disant dƍzo, c’est “je vous en prie, faites donc”. Ce petit mot tout simple vous fera passer pour la personne la plus courtoise de l’archipel. Et qui sait, on vous rĂ©pondra peut-ĂȘtre par un “arigatƍ” Ă©mu, voire un sourire surpris genre “ooooh un gaijin bien Ă©levĂ© !”. Good karma assurĂ©.
  8. Ojamashimasu (ăŠă˜ă‚ƒăŸă—ăŸă™) – Je m’invite / Je dĂ©range (en entrant). Si vous avez la chance d’ĂȘtre invitĂ© chez quelqu’un (ou dans un petit ryokan familial), utilisez cette formule en franchissant le pas de la porte. Ojamashimasu signifie littĂ©ralement “je vais dĂ©ranger”, par modestie. C’est comme dire “dĂ©solĂ© de m’imposer chez vous” en version polie. Vous le dites en entrant chez votre correspondant japonais, et hop, vous gagnez +10 en respect d’hospitalitĂ©. Votre hĂŽte rĂ©pondra sans doute “dƍzo, dƍzo” pour vous inviter Ă  avancer. (Pro-tip culturel : pensez Ă  enlever vos chaussures en mĂȘme temps, sinon le +10 de respect se transforme en -50 ).

Vie sociale & pop culture

  1. Otsukare-sama desu! (ăŠă€ă‹ă‚Œă•ăŸă§ă™) – Bon travail / Merci pour vos efforts. L’expression passe-partout pour fĂ©liciter ou remercier aprĂšs un effort commun. Au boulot, entre collĂšgues, on se salue souvent en disant otsukare-sama pour signifier “tu as bien travaillĂ©, repose-toi”. Entre amis, aprĂšs une activitĂ© (genre vous avez enfin fini ce marathon shopping de figurines sous la pluie), vous pouvez lancer un “otsukare!” collectif, comme pour dire “wow, on a assurĂ©, bravo tout le monde”. Si vous ĂȘtes fan d’anime, vous l’avez peut-ĂȘtre entendu quand un groupe de persos termine une mission. C’est un must pour sonner Japonais auprĂšs de vos potes une fois l’épreuve terminĂ©e, que ce soit l’ascension du Mont Fuji ou
 le karaokĂ© de 3h du matin.
  2. Ganbatte! (ăŒă‚“ă°ăŁăŠïŒ) – Bon courage / Fais de ton mieux ! La formule d’encouragement par excellence. Ganbatte (ou ganbare, plus impĂ©ratif) c’est ce que crie le public pendant un match de volleyball dans HaikyĆ«!! ou ce que votre ami japonais vous dira avant que vous n’alliez tenter de commander tout seul des takoyaki en japonais. Ça veut dire “accroche-toi, tu peux le faire”. TrĂšs utile pour encourager quelqu’un qui passe un examen, un entretien, ou mĂȘme pour s’auto-motiver (rien ne vous empĂȘche de vous murmurer “ganbarimasu” – je vais faire de mon mieux – avant de vous lancer dans la foule du Comiket). Utilisez-le gĂ©nĂ©reusement, c’est plein d’ondes positives, un peu comme un Pikachu qui vous envoie de l’électricitĂ© motivationnelle .
  3. Yatta! (ă‚„ăŁăŸïŒ) – Ça y est, j’ai rĂ©ussi ! Imaginez que vous gagnez une peluche gĂ©ante Snorlax Ă  la fĂȘte foraine de Yokohama – lĂ  vous criez YATTA! (qui se traduit grosso modo par “Ouaiiis !” ou “J’ai rĂ©ussi !”). C’est l’exclamation de joie et de victoire qu’on entend tout le temps dans les mangas et animĂ©s quand le perso obtient enfin ce qu’il voulait. MĂȘme si vous rĂ©ussissez Ă  trouver votre chemin du premier coup dans le mĂ©tro tokyoĂŻte, ça mĂ©rite un petit yatta. Attention Ă  ne pas confondre avec yata (やた) sans petit tsu, qui ne veut rien dire; c’est bien ya + petite pause + tta. Maintenant, entraĂźnez-vous devant le miroir avec le signe V de la victoire , et vous aurez l’air d’un vrai protagoniste shƍnen triomphant aprĂšs avoir sauvĂ© le monde (ou rĂ©ussi Ă  utiliser un distributeur de tickets, exploit tout aussi honorable).
  4. Nani?! (䜕) – Quoi?! LA rĂ©plique culte de la pop culture japonaise. Nani veut dire “quoi”, et avec la bonne intonation choquĂ©e, c’est la parfaite rĂ©action dramatique. Fans de meme reconnaĂźtront la scĂšne : un type dit “Omae wa mou shindeiru” (Tu es dĂ©jĂ  mort) et l’autre rĂ©pond “Nani?!”. Utilisez-le dans la vraie vie avec humour : par exemple, votre ami vous annonce qu’il a mangĂ© tous vos Pocky sans vous attendre – vous pouvez le dĂ©visager et lĂącher un “Nani?!” outrĂ©, pour le fun. SuccĂšs garanti auprĂšs des geeks autour de vous (les autres vous prendront juste pour quelqu’un qui a ratĂ© son bus). Bref, nani c’est le “Pardon ?!” version animĂ©e, Ă  employer avec parcimonie si vous ne voulez pas passer pour un personnage de JoJo perdu dans le monde rĂ©el.
  5. Maji de?! (ăƒžă‚žă§ïŒŸïŒ) – SĂ©rieux ?! / Vraiment ?! Maji est du slang pour “vraiment/sĂ©rieux”. Ajoutez de et un point d’interrogation, et vous obtenez une expression de surprise incrĂ©dule trĂšs commune chez les jeunes (et dans les mangas). Par exemple, votre correspondant vous dit qu’il a dĂ©crochĂ© une PS5 Ă©dition limitĂ©e Evangelion pour 100€ – vous Ă©carquillez les yeux : “Maji de?!” (en mode “non c’est pas vrai, tu me fais marcher lĂ ?!”). C’est l’équivalent de notre “SĂ©rieux ?!” un peu familier. Dans un contexte plus otaku, on l’utilise aussi comme exclamation face Ă  une info choquante (du genre “Le prochain Ghibli sort dans une semaine” – “Maji de!!” avec les Ă©toiles plein les yeux). Faites juste attention Ă  l’intonation : il faut que ça monte dans les aigus comme quand Pikachu est surpris.
  6. Sugoi! (ă™ă”ă„ïŒ) – GĂ©nial / Incroyable ! Un mot simple pour dire que quelque chose vous impressionne. Sugoi peut signifier “super”, “gĂ©nial”, “formidable”… C’est ultra courant, autant dans la bouche des prĂ©sentateurs TV japonais (prĂ©parez-vous Ă  entendre des “Sugooooi!” surjouĂ©s devant n’importe quelle prouesse) que dans les animĂ©s quand un personnage voit le pouvoir secret de son adversaire. En touriste, vous pouvez l’utiliser Ă  tout bout de champ : devant la vue depuis Tokyo Skytree – “Sugoi
” Ă©merveillĂ©, en goĂ»tant une pĂątisserie trop bonne – “Sugoi!” satisfait, ou en voyant le cosplay parfait de Sephiroth dans la rue – “Sugoi!!” avec un pouce en l’air. À force, sugoi deviendra votre rĂ©flexe pour “waouh”. Et ça, c’est
 sugoi, non ?
  7. Kawaii! (ă‹ă‚ă„ă„ïŒ) – Trop mignon ! Le mot prĂ©fĂ©rĂ© des fans de Hello Kitty et des mascottes en tout genre. Kawaii veut dire “mignon” mais c’est plus qu’un mot, c’est une philosophie au Japon. Un petit chien avec un bonnet Pikachu ? Kawaii! Une deco de cafĂ© toute rose avec des cƓurs ? Kawaii! Vous verrez que les Japonais eux-mĂȘmes l’utilisent abondamment pour tout et n’importe quoi du moment que c’est choupinet. N’hĂ©sitez pas Ă  le placer, on ne se lassera jamais d’entendre un Ă©tranger dire kawaii avec enthousiasme. Par contre, Ă©vitez le “Kawaiiii desu ne ~” caricatural, sauf si c’est pour plaisanter entre otakus. Il faut mĂ©riter son titre de maĂźtre PokĂ©mon mignonnerie.
  8. Kakkoii! (ă‹ăŁă“ă„ă„ïŒ) – Classe ! / StylĂ© ! L’équivalent de “cool” pour complimenter quelqu’un ou quelque chose de stylĂ©. Un japonais en yukata avec katana dans le dos ? Kakkoii! Un robot Gundam gĂ©ant Ă  Odaiba ? Kakkoii! Ce mot s’emploie souvent pour dire qu’un mec a la classe ou qu’un objet en jette. Vous pouvez aussi l’utiliser pour vous la pĂ©ter gentiment : si on vous complimente sur votre tenue traditionnelle aprĂšs un essayage de kimono, vous pouvez sourire et rĂ©pondre “kakkoii desu ka?” (c’est stylĂ©, hein ?), avec humour bien sĂ»r. Dans un anime de lycĂ©e, c’est ce que les filles gloussent en voyant le beau gosse sportif passer. Bref, kakkoii c’est ce que vous voulez qu’on dise de vous quand vous maniez vos baguettes japonaises comme un pro.
  9. Baka! (ă°ă‹ïŒ) – Idiot ! Un petit gros mot gentillet trĂšs rĂ©pandu dans les Ɠuvres japonaises. Baka veut dire idiot/bĂȘte. Les personnages tsundere (ceux qui jouent les durs au cƓur tendre) le lĂąchent toutes les 5 minutes : “urusai, baka!” (tg, idiot !) est un grand classique des chamailleries façon anime. Dans la vraie vie, traitez seulement vos trĂšs bons potes de baka et sur le ton de la rigolade, sinon c’est vexant. Entre amis proches vous pourriez entendre “ahh baka da na!” (roh qu’il est bĂȘte celui-lĂ ) en plaisantant. Mais Ă©vitez-le avec des inconnus – insulter quelqu’un dĂšs la premiĂšre rencontre risque de ruiner vos chances de passer pour un ambassadeur de la paix nipponne. À utiliser comme Ă©pice humoristique, pas comme un katana.
  10. Yabai! (ă‚„ă°ă„ïŒ) – Ouf ! / OMG ! / Flippant ! Un slang passe-partout trĂšs Ă  la mode. Yabai peut exprimer tout et son contraire selon le contexte. Positif : “Yabai, ce concert de J-Pop Ă©tait trop bien!” (genre c’était dingue). NĂ©gatif : “Ouh lĂ , yabai
” en voyant l’addition salĂ©e d’un restaurant luxueux (genre ça craint). Ça veut dire Ă  la base “dangereux” ou “grave”. Les jeunes l’adorent, un peu comme on dit “c’est chanmĂ©â€ ou “c’est ouf”. Vous pourrez le placer quand quelque chose vous impressionne ou vous fait peur. Par exemple, vous ĂȘtes coincĂ© en haut de la grande roue Ă  Odaiba parce que vous avez le vertige : “yabai, j’aurais pas dĂ» monter là
”. Ou bien vous goĂ»tez une spĂ©cialitĂ© ultra Ă©picĂ©e : “yabai, ça arrache la tĂȘte mais c’est bon”. C’est le mot fourre-tout cool par excellence, Ă  saupoudrer dans vos conversations pour un effet natif garanti.
  11. Hontƍ? (æœŹćœ“ïŒŸ) – Vraiment ? Hontƍ signifie “vrai” ou “vraiment”. Sous forme de question surprise, Hontƍ? c’est un peu le “ah bon? SĂ©rieux?” dit avec intĂ©rĂȘt. Votre ami : “J’ai rencontrĂ© un acteur de drama dans le mĂ©tro.” Vous : “Hontƍ?!” (les yeux Ă©carquillĂ©s, parce que oui, on croise parfois des cĂ©lĂ©britĂ©s incognito Ă  Tokyo). C’est plus neutre que “Maji de?!” et plus soft que “Nani?!”. En gros, c’est parfait pour montrer un Ă©tonnement poliment curieux. Vous l’entendrez souvent suivi de “desu ka” en mode un peu plus formel : â€œæœŹćœ“ă§ă™ă‹ïŒŸâ€ (Hontƍ desu ka?) – “C’est vrai ?”. N’hĂ©sitez pas Ă  l’utiliser, c’est une rĂ©action passe-partout qui montrera que vous suivez la conversation (mĂȘme si en vrai vous ĂȘtes larguĂ©, couvrez avec un hontƍ? admiratif, ni vu ni connu ).
  12. Mƍ ii desu (もういいです) – Ça suffit / C’est bon (laissez tomber). Pas dans la liste initiale ? Eh oui, surprise bonus utile ! Mƍ ii desu veut dire “c’est bon maintenant” ou “laissez, ce n’est plus la peine”. Imaginons que vous demandiez votre chemin et que malgrĂ© 5 minutes d’explications vous ne comprenez toujours pas, vous pouvez couper gentiment : “Ah, mƍ ii desu, arigatƍ.” (Ok c’est bon, merci) avec un sourire pour signifier “merci d’avoir essayĂ©, je vais me dĂ©brouiller”. Ou au restaurant, si le serveur insiste pour vous expliquer toute la carte en dĂ©tail alors que vous avez dĂ©jĂ  choisi, un petit mƍ ii desu peut servir. C’est un peu le “c’est bon, ça ira” pour dĂ©cliner poliment quelque chose qui devient yabai (lourd). À employer avec le ton adaptĂ© pour ne pas vexer, bien sĂ»r.
  13. Ittekimasu / Itterasshai (èĄŒăŁăŠăăŸă™ / èĄŒăŁăŠă‚‰ăŁă—ă‚ƒă„) – J’y vais (Ă  tout Ă  l’heure) / Bonne journĂ©e (reviens vite). Ces deux-lĂ  vont par paire, comme Mario et Luigi. Quand on quitte la maison le matin, on dit ittekimasu (j’y vais, je reviens plus tard). Et ceux qui restent (coloc, famille d’accueil
) rĂ©pondent itterasshai, qui veut dire en gros “prends soin de toi, reviens en un seul morceau”. C’est hyper courant dans la vie des Japonais. Si vous logez chez l’habitant ou que vous faites un Airbnb en famille, surprenez-les avec un joyeux ittekimasu! en partant explorer, et savourez le itterasshai! chaleureux en retour. On parie que ça vous donnera le sourire pour la journĂ©e, comme dans un Ă©pisode tranche-de-vie feel-good.
  14. Tadaima / Okaeri (ăŸă ă„ăŸ / おかえり) – Je suis rentrĂ© / Bon retour. Autre duo insĂ©parable. En rentrant Ă  la maison, on annonce Tadaima! (me revoilĂ  !). Et ceux qui Ă©taient dĂ©jĂ  lĂ  rĂ©pondent Okaeri! ou Okaeri nasai! qui signifie “bienvenue chez toi”. C’est un rituel quotidien au Japon. AprĂšs une grosse journĂ©e de visites, quand vous repassez le seuil de votre hĂ©bergement, vous pouvez lancer un timide tadaima
 mĂȘme si personne ne vous attend – juste pour le kiff culturel. Bon, votre oreiller ne vous rĂ©pondra pas okaeri, mais ça fait du bien quand mĂȘme. Et si par chance quelqu’un vous dit okaeri, vous aurez atteint le niveau supĂ©rieur d’immersion – next step, onsen et fluence native !
  15. Sayonara (さよăȘら) – Adieu (dĂ©finitif). Attendez, on l’a dĂ©jĂ  fait celui-lĂ  ! Eh oui, pour boucler la boucle, un petit rappel : sayƍnara est plutĂŽt utilisĂ© pour une sĂ©paration longue ou dĂ©finitive. Si vous quittez un lieu ou des amis que vous ne reverrez pas de sitĂŽt, lĂ  vous pouvez sortir le “Sayonara, <emotional music>…”. Mais rassurez-vous, au quotidien vous direz plus souvent mata ne (Ă  plus) ou jaa, mata! en mode cool.

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Auteur/autrice : Louis Japon

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