Que risque-t-on vraiment ? Voici un tour d’horizon des endroits où le hentai est interdit et les pires conséquences encourues.
Le hentai est une des formes de contenus pour adulte le plus apprécié à travers le monde. Et si sa consommation est courante dans de nombreux pays, ce n’est pas le cas partout.
Dans certains pays, la possession, la diffusion ou même l’accès à ce type de contenu peuvent être sévèrement réprimés, avec des sanctions allant de simples amendes, à des peines de prison ou bien pire !
D’ailleurs de nombreux pays ne ciblent pas spécifiquement le hentai, mais le contenu pour adulte au sens large. Dans ces endroits, il n’existe pas toujours de texte de loi mentionnant le « hentai » comme catégorie. Cependant, le contenu explicite, peu importe son format ou son style artistique, est passible de poursuites.
⚖️ Arabie Saoudite
En Arabie Saoudite, toute forme de pornographie est illégale. La police religieuse surveille de près l’accès aux contenus jugés immoraux. Des personnes y sont régulièrement arrêtées pour avoir partagé du contenu (y compris du hentai) via des groupes privés sur des applis de messagerie.
Sanctions possibles :
- Peines de prison (durée variable)
- Amendes très élevées
- Peines plus sévères dans certains cas (flagellation signalée)
⚖️ Iran
L’Iran applique la charia, ce qui signifie que toute forme de pornographie, y compris le hentai, est strictement interdite. En plus des milliers de sites bloqués, il existe une « liste noire » informelle où figurent des termes clés liés à hentai compris. Dès qu’un internaute essaie d’accéder à un contenu suspect, il peut être automatiquement signalé.
Sanctions possibles :
- Peines de prison pour simple possession
- Amendes dissuasives
- Surveillance accrue des internautes
⚖️ Corée du Nord
La Corée du Nord est l’un des pays les plus fermés du monde. Le hentai y est vu comme un contenu contre-révolutionnaire, donc interdit. En 2014, des rumeurs ont circulé selon lesquelles des membres de l’armée nord-coréenne auraient été arrêtés pour avoir fait entrer clandestinement des clés USB contenant du contenu hentai. Les officiers auraient été lourdement punis par un séjour en camps de rééducation.
Sanctions possibles :
- Travaux forcés en camp de rééducation
- Peines pouvant aller jusqu’à la réclusion à vie
⚖️ Chine
En Chine, la pornographie est illégale, et le hentai est inclus dans cette interdiction. Le gouvernement surveille de près les contenus en ligne. En 2015, un petit éditeur chinois a tenté d’importer et de distribuer en ligne du manga à caractère érotique (proche du hentai). Découvert par les services de censure, il a écopé d’une peine de prison de 3 ans et d’une amende équivalente à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Sanctions possibles :
- Peines de prison pour diffusion ou vente
- Amendes lourdes
- Blocage des sites spécialisés
⚖️ Pakistan
Le Pakistan criminalise toute pornographie, y compris le hentai. Internet est étroitement contrôlé et les contrevenants sont lourdement punis. Les autorités pakistanaises ont mené une vaste campagne de blocage en 2011, visant des milliers de sites jugés « immoraux ». Au cours de cette opération, plusieurs plates-formes diffusant des mangas érotiques ont été fermées, et des administrateurs de forums ont été arrêtés.
Sanctions possibles :
- Peines de prison
- Amendes élevées
- Forte stigmatisation sociale
⚖️ Indonésie
L’Indonésie interdit toute diffusion de pornographie, hentai inclus. Une loi spécifique (Loi sur la pornographie de 2008) encadre cette interdiction.
Sanctions possibles :
- Peines de prison pour importation ou diffusion
- Amendes substantielles
- Blocage des sites concernés
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⚖️ Émirats Arabes Unis
Les Émirats appliquent des restrictions strictes sur la moralité publique. Le hentai y est perçu comme de la pornographie et donc interdit. En 2014, un ressortissant étranger a été arrêté à Dubaï pour avoir envoyé des illustrations hentai) à un ami via WhatsApp, résultant en plusieurs mois de détention avant d’être expulsé.
Sanctions possibles :
- Amendes considérables
- Peines de prison
- Expulsion pour les étrangers
⚖️ Malaisie
La Malaisie considère la pornographie comme illégale et punit sévèrement les contrevenants. En 2019, un collectionneur d’anime et de figurines a été perquisitionné car soupçonné de détenir des mangas hentai, quelques ouvrages considérés comme trop explicites ont conduit à une amende salée et à la confiscation de ses exemplaires.
Sanctions possibles :
- Peines de prison
- Fortes amendes
- Censure et blocage des plateformes en ligne
⚖️ Australie
L’Australie n’interdit pas la pornographie en général… mais les scènes extrêmes (et fictives) est illégal. En 2020, plusieurs tomes du light novel et manga « No Game No Life » (considérés par certains comme trop sexualisés) ont été interdits à la vente dans certaines librairies australiennes.
Sanctions possibles :
- Saisie et destruction du matériel concerné
- Peines de prison pour importation ou diffusion
- Inscription au fichier des délinquants sexuels en cas de contenu litigieux
⚖️ Koweït
Comme d’autres pays du Golfe, le Koweït interdit tout contenu pornographique. Le hentai y est assimilé à la pornographie et donc illégal. En 2017, la douane koweïtienne a renforcé les contrôles sur les importations de livres et de magazines. Plusieurs fans ont vu leurs colis retournés à l’expéditeur ou confisqués…
Sanctions possibles :
- Peines de prison, même pour simple possession
- Amendes élevées
- Risque d’expulsion pour les étrangers
Cet article n’a aucune valeur de conseil juridique. Les lois évoluent régulièrement, et chaque situation peut être soumise à des interprétations particulières. En cas de doute, mieux vaut consulter un avocat spécialisé ou se renseigner précisément sur les réglementations en vigueur dans le pays concerné.
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