Découvrez le hajichi, un tatouage traditionnel porté par les femmes du royaume de Ryukyu (actuel Okinawa) au Japon.
Bien que banni depuis l’époque Meiji, le hajichi (ハジチ) est en train de renaître grâce aux nouvelles générations qui s’adonnent à cette pratique ancestrale.
À lire aussi sur dondon.media : 🏝️ Le peuple indigène d’Okinawa, les Ryukyu
Le hajichi est une forme de tatouage souvent monochrome, composée de fines flèches allongées ou de gros points, qui symbolisait des moments importants de la vie des femmes du royaume de Ryukyu. Il était traditionnellement réalisé avec bâtonnet en bambou et l’encre à base de charbon de bois et d’awamori.
Ils étaient initialement associés aux rites de passage des femmes et pouvaient indiquer le statut marital. Les motifs et les formes variaient d’une île à l’autre. Chez certains peuples, on croyait que les femmes qui n’avaient pas de hajichi risquaient de souffrir dans l’au-delà
Lorsque l’empire du Japon a annexé Okinawa en 1879, entamant un processus d’assimilation forcée, le hajichi a été vu par les Japonais comme un tatouage porté par des criminels et a donc été interdit.
De nouveaux tatoueurs se consacrent désormais à relier les descendants du peuple ryukyu au tatouage traditionnel hajichi. La plupart œuvrent à Okinawa pour rétablir ces tatouages longtemps interdits et oubliés.
🚨 Ne manquez pas les derniers articles dondon.media sur le Japon : sur Google Actualités, Twitter, E-mail ou via notre flux RSS.